Ca faisait déjà un bon moment que la bande d'Insomniac Games courtisait avec le style First Person Shooter, les deux derniers Ratchet and Clank sur PS2 en sont un bon exemple, mais il faut avouer que les créateurs du gentil petit dragon mauve nommé Spyro nous ont mis une claque en nous pondant un jeu comme Resistance : Fall of Man. Du gore, des flingues et beaucoup de virilité en perspective, intégrés à un style de jeu bien classique. Puisant des idées dans les titans du genre tels que Medal of Honor, Halo et Doom, il faut avouer que le travail est quasi-irréprochable. Encore une fois, les gars d'Insomniac Games ont drôlement bien bossé.
D'abord, l'histoire est très réussie. Vous, vous êtes Nathan Hale, un sergent de l'armée américaine qui ne s'en laisse pas imposer. Plutôt silencieux, mais solidement baraqué, vous ferez changer le cours de l'Histoire en devenant un véritable mythe. Oubliez la Deuxième Guerre mondial car ici, elle n'aura jamais lieu. Grosso modo, il s'agit d'un virus inconnu provenant de Russie supposément conçu après le premier tiers du XXe siècle. Mais les effets de celui-ci ont ressurgi réellement qu'en 1950, des villages entiers complètement détruits. Le pire, c'est que l'hémorragie semble ne pas avoir de limite. Quel est l'effet de ce mystérieux virus ? Et bien, il transforme l'homme en une espèce nommée Chimère. Ce sont de redoutables guerriers travaillant également à la production de ceux-ci. Muni d'une bonne variété d'armes dont la technologie est inconnue de l'homme mais dont vous pourrez vous servir, les chimères sont très intelligentes et font rarement cavalier seul. Ces bêtes voient à travers les murs et ne se gêneront jamais pour vous attaquer sournoisement. Alors au final, vous devrez remonter la filière jusqu'au quartier principal de ces saloperies pour mettre fin à la souffrance du vieux continent. Le bestiaire est de très bonne facture et le style des différentes sortes de chimères est très intéressant. Le nombre d'armes disponible est franchement impressionnant allant de la mitrailleuse chimérienne bien basique au lance-roquette en passant par les grenades hérissons. Vous pouvez également conduire différents véhicules tels que des tanks et des jeeps. Pour ce qui est des décors, ils sont plutôt nombreux, mais je crois qu'on aurait pu idéalement les mettrent un poil plus variés. Petites villes dévastées, champs de batailles enneigés, bases chimériennes ou encore les fameux souterrains sombres vous donnerons sans doute quelques frissons. Lorsqu'on parcourt les niveaux, nous nous baignons dans une atmosphère toujours incertaine qui peu basculer à tout moment. Une chose est sûre, l'ambiance, pour sa part, est excellente. Le gameplay est customisable à 100% et est au top grâce aux nouvelles gâchettes de la Sixaxis qui rendent l'expérience inégalée jusqu'à maintenant sur une PlayStation. On n'utilise pas la technologie de reconnaissance de mouvements du gamepad mais qui va s'en plaindre dans ce genre de jeux. Le mode solo vous tiendra en haleine durant de nombreuses heures, on peu compter en moyenne de 10 a 12 heures de jeux acharnées avant de voir la fin et ce, accompagnée de superbes cinématiques qui vous tiendrons en haleine après chaque mission. Pour ce qui est du mode multi, on ne peut pas vraiment se plaindre vu qu'on nous offre la possibilité de faire toute l'aventure en splitscreen, en plus de nous offrir des combats à mort. Pour ce qui est du mode de jeu en ligne, on n'a pas lésiné sur l'effort du côté des développeurs et on nous a offert une panoplie de modes de jeux : Combat à mort seul ou en équipe, Fusion, Brèche, Capture du drapeau, Conversion. Aucun ralentissement n'est à signaler et ce, même lorsque vous jouez dans une partie à 40 joueurs lorsque l'action est à son niveau maximal. Il est à noter également que vous pouvez choisir de jouer dans des parties classées ou non. Et pour finir, vous pouvez ressortir votre vieux casque d'écoute logitech du placard car ils sont compatibles lorsque vous jouez en ligne. En conclusion, Resistance : Fall of Man n'est certainement pas une révolution du genre, loin de là , très sombre et classique, il nous convainc en revanche par la qualité du travail qui a été effectuée. Tout est propre, à peine de bugs de collision, des graphismes à faire rougir Call of Duty 3 : En Marche vers Paris , une ambiance incomparable accompagnée d'un gameplay irréprochable. Ce jeu détient le total package que tout consommateur peut espérer.Date de sortie | 23/03/2007 |
Saga | Resistance |
Editeur | Sony |
Développeur | Insomniac Games |
Type(s) | FPS |
Supports | physique |