Tests / Assassin's Creed Origins 17/20
Poster sur TwitterEcrit par SpaceMonkey le 27/10/2017 à 12:54
Décrié pour avoir annualisé la série des Assassin's Creed, Ubisoft avait décidé de calmer la cadence et prendre son temps pour le petit nouveau : Assassin's Creed Origins. Maintenant, reste à savoir, si ce retour à l'époque des pharaons à de quoi séduire les joueurs !
Cette fois-ci, c'est un petit retour en l'an 48 avant Jésus Christ dans les terres d'Egypte. On y incarne Bayek, un Medjay (protecteur du peuple et du pharaon) qui se voit prit au coeur des problèmes de l'époque (Ptolémée XIII est en pleine lutte de pouvoir avec Cléopatre, sans oublier Jules César qui est de la partie). Il faut également présenter Aya (notre compagne) avec qui il vous sera possible de jouer durant certaines missions. Autant le dire tout de suite, rares sont les adaptions de cette époque et il faut bien avouer que le résultat est vraiment très agréable. Notamment grâce au soin tout particulier qui a été apporté aux différents protagonistes de cette histoire. En effet, le scénario tiens la route grâce aux nombreuses références historiques qui nous permettent de faire partie de grands moments de cette période mais surtout à l'aide des personnages, principaux et secondaires qui bénéficient d'émotions et de convictions rendant ainsi la trame plus réaliste. Ce n'est pas ce que l'on pourrait appeler de la grande écriture cependant le divertissement et belle et bien là durant les nombreuses heures de jeu proposés. Que ce soit les missions principales et annexes, on sent une réelle volonté des développeurs de nous proposer du contenu travaillé et cohérent. A noter que tous les objectifs annexes sont scénarisés, une initiative à saluer. Bien évidemment, cette fois encore il est question d'Abstergo et d'expériences sur l'Animus mais on ne vous en dit pas plus (on regrette d'ailleurs que cette partie soit un peu laissé de côté ) ! Sachez en tout cas que de très nombreuses heures vous seront nécessaires pour terminer l'histoire (plus de 50 heures) sans compter pour venir à bout des activités secondaires qui fourmillent dans le titre (épreuves de gladiateurs, courses de chars, aligner les constellation, trouver des trésors cachés, explorer des tombaux, trouver les lieux secrets à partir de parchemins, tuer des chefs ennemis et j'en passe). Vous l'avez compris, en terme de contenu, c'est impressionnant. Et ça, cela vient en grande partie de l'aspect RPG qu'a ce nouvel opus. Ubisoft a misé sur des mécaniques bien différentes de ce que l'on avait connu. Lors de votre arrivée sur les terres antiques, Bayek est de niveau 1, tout comme son équipement. Pas besoin de vous faire un dessin, il vous faudra grimper les niveaux en gagnant de l'XP car sinon il vous sera difficile de continuer à jouer, les ennemis ayant un niveau supérieur au votre étant compliqué à abattre. Gagnez de l'XP en effectuant toutes sortes d'actions (exécutions discrètes, tirs à la tête, nouveaux lieux trouvés etc). A chaque niveau, un point de compétence vous sera offert et vous servira dans l'arbre des compétences qui disons le, est très bien étoffé. Une bonne manière de récompenser notre progression, notre héros étant toujours un peu plus fort et résistant. Il en va de même pour vos armes et équipements que vous pourrez crafter (améliorer) à l'aide de matériaux trouvés au préalable (bronze, fer, cuir et j'en passe) pour pouvoir posséder plus de flèches ou améliorer sa lame secrète. Chose importante à faire en sachant que celle-ci ne tue plus forcément votre adversaire, surtout si son niveau est élevé ! Les fans vont-être ravis de savoir que les armes proposées sont variées et possèdent chacune une vitesse, des dégâts et une exécutions bien différentes. Quand on dit : variées, comprenez par là que pour rien que pour la mêlée on retrouve épées, sabres, double-lames, masses, lances et j'en passe, pareil au niveau des arcs puisque là encore il y a 4 types proposés et de votre bouclier ! Variez-les pour savoir lesquels se marient le mieux avec votre façon de jouer. En plus de pouvoir les acheter, vous les trouverez aussi sur le corps de vos ennemis ou tout simplement dans des coffres. Attention en revanche à faire attention à son niveau, puisque si celle-ci a un niveau supérieur, il ne sera pas possible de l'utiliser. N'hésitez pas à vendre ou démanteler le surplus. Pour le reste, changez votre apparence (aucune influence sur les stats par contre), une monture et choisissez entre 2 outils (bombes de feu ou fléchettes soporifiques). Il me semble important de mentionner Senu, votre aigle qu'il sera possible de contrôler à tout moment pour dénicher des personnes cachés, marquer les ennemis ou tout simplement avoir une vision d'ensemble. Un apport franchement sympa que l'on apprécie. L'aspect infiltration est toujours de la partie, mais se voit un peu gâché par les ennemis à l'IA parfois perfectible malgré les efforts fournis et qui répètent souvent la même chose. Autre changement de taille : les combats. Réputés comme étant un peu simples et chorégraphiés, ceux-ci ont été remaniés et tirent profit du nouveau côté RPG. Déjà , il faut savoir que les affrontement sont plus difficiles et surtout plus intéressants. Certaines armes vont par exemple provoquer une hémorragie (double-lames par exemple) chez votre adversaire, ce qui peut-être pratique en début de combat pour achever le tout à coup de masse. Car oui, vous contrôlerez maintenant 2 armes de mêlées et 2 arcs qu'il vous sera possible de changer à tout moment (après avoir déverrouillé la compétence du moins). Mais c'est surtout grâce à de petits ajouts comme le fait de pouvoir contrer avec le bouclier (qui est absent lorsque l'on a la double-lame), d'effectuer des parades ou encore de pouvoir briser la garde (avec un coup puissant) qui donnent une ampleur plus stratégique aux combats. On note l'apparition d'une jauge de surpuissance qui une fois rempli permet de faire le ménage avec plus de férocité. Pour terminer, il est impensable de ne pas mentionner l'aspect graphique du jeu qui fait plus qu'honneur à la console. Comment ne pas tomber sous le charme des paysages égyptiens (oasis, déserts, villages, marais ou encore montagnes) ? Spécialement quand on sait que le titre nous offre la reconstitution de villes mythiques de Siwa, Alexandrie et Memphis et les nombreux décors qui les entourent. Le paysage grouille de vie et il n'est pas rare de se mettre en pilotage automatique à dos de cheval pour contempler la vue.Date de sortie | 27/10/2017 |
Saga | Assassin's Creed |
Editeur | Ubisoft |
Développeur | Ubisoft |
Type(s) | Action |
Compatibilité | Optimisé PS4 Pro |
Supports | physique |
Etant un amateur de culture (livres, films mais surtout de jeux vidéo) depuis mon enfance, j'essaie de partager ma passion pour l'univers vidéoludique à travers Gamikaze (et ouai, c'est moi le webmaster). Ouvert à la plupart des genres, j'ai quand même une grosse préférence pour les jeux d'actions : FPS, TPS, aventures etc.