Battlefield 1

Difficile de ne pas avoir entendu parler de Battlefield 1 depuis son annonce ! Retournant dans un conflit passé (la première guerre mondiale en occurrence), les développeurs souhaitent trancher avec les derniers opus résolument modernes. Bonne idée que de vouloir faire un retour aux sources ? Réponse dans ce test !

La franchise Battlefield est clairement devenu un pilier de l'univers FPS en grande partie grâce à son multi assez incroyable. Avec comme rival la série des Call of Duty , pas facile de tirer son épingle du jeu, les deux proposant des combats modernes. Bonne occasion pour les développeur que le choix du concurrent cette année (aller toujours plus loin en proposant cette fois-ci des combats spatiaux) pour proposer un contenu vraiment différent. C'est donc cette fois-ci la première guerre mondiale qui a été choisi, un choix osé, car il faut le dire, rarement exploitée. C'est donc non pas des uniformes SS mais bien des casques à pointes qu'il faudra liquider. La première mission du titre nous met directement dans l'ambiance en nous mettant directement sur le front. L'accent a été mis sur le nombre de victimes durant ce conflit et pour nous montrer l'horreur de la bataille, vous incarnerez tour à tour des soldats à différents postes (artillerie, tank, véhicule etc.) condamnés à mourir. L'utilité étant surtout de vous familiariser aux différents gameplay du titre. Une fois cette première mission achevée, vous aurez le choix entre différents objectifs sur une carte de l'Europe. Il s'agit en réalité de récits de guerre, autrement dit : chaque mission est une histoire qui est raconté par le soldat bien plus tard (à ses enfants/petits enfants). Celle-ci est découpé en plusieurs parties qu'il vous faudra finir pour jouer à un chapitre précis. Le choix des missions dès le début n'est pas un hasard, chaque soldat à incarner vient d'une unité différente, son récit sera consacré à sa spécialité (tank, avion, première ligne, sur un bateau et dans une tourelle). Une bonne initiative qui nous permet d'avoir un aperçu sous plusieurs angles de ce conflit si spécial. Le mode campagne campagne est donc agréable en plus de profiter de bonnes idées. Dommage en revanche que celui-ci soit trop court.. 6 héros à incarner pour un total de 5H ! Alors ok, une fois dans le récit, c'est à vous de choisir la manière d'effectuer votre objectif dans une map ouverte. Il est toujours sympa de pouvoir aborder l'action selon nos envies et donc de parfois s'infiltrer grâce à des exécutions au bon moment ou tout simplement d'y aller à la bourrin. Mais bon, comme expliqué plus haut, le solo n'est en réalité qu'un didacticiel pour les combats en lignes. Un multi qui a d'ailleurs vu l'apparition d'un nouveau mode pour le moins cool : "Opération" (guerre à grande echelle sur plusieurs cartes) qui est un mélange entre le mode Domination et Conquête. Et il faut le dire, celui-ci est une vrai réussite. Quel plaisir que de faire des assauts sur l'ennemi dans le but de capturer et tenir la position le tout dans des batailles à plus de 64 joueurs ! Attention, le nombre de réapparition pour ceux qui doivent mener les assauts sont limités, ce qui peut entrainer un point en plus pour l'ennemi en cas d'échec. Ce n'est pas tout pour les nouveautés, car on découvre également le mode : «War Pigeons». Pour ceux qui n'étaient pas au courant, durant la première guerre mondiale, les soldats utilisaient des pigeons pour s'envoyer des messages. Comme son nom l'indique, il s'agira donc cette fois-ci d'un affrontement entre deux équipes de douze joueurs pour le moins spécial. Effectivement, en début de partie, un pigeon apparaît d'une manière aléatoire et le but sera de s'en emparer puis de le garder assez longtemps dans ses mains pour pouvoir le renvoyer (il faut bien le temps d'écrire le message sur le bout de papier). Les parties sont particulièrement intenses, surtout que l'ennemi peut abattre le pigeon durant son envol. Une bonne surprise donc qui devrait plaire à plus d'un. Pour le reste, on reste dans du classique avec "Conquête", "Domination", "Match à mort) et "Ruée" (attaquer et défendre les télégraphes). Du côté du gameplay, on retrouve les 4 classes que l'on connait si bien : «assaut, support, medic et sniper», qui on profité d'une belle refonte en l'occasion de ce nouvel opus. Surtout au niveau des armements qui sont plus en adéquation avec les unités. On retrouve également le gaz ou encore les grenades incendiaires qui sont là pour accroitre un peu plus la difficulté sur le terrain. Pour le reste, niveau véhicule, c'est notamment les avions qui profitent d'une bien plus grande importance qu'avant. Ceux-ci (surtout les bombardiers) peuvent vraiment faire basculer le court des choses, notamment grâce à des points d'apparitions spécifiques. Au niveau blindés, il est clair que la vitesse ne sera pas votre fort mais vous permettra tout de même de faire son effet une fois présent sur une position ennemi. Y arriver ne sera pas tout toujours facile, le trajet pouvant être mortel. Petit point amusant, l'équipe qui est en difficulté profitera soit d'un train blindé, d'un Zeppelin, ou encore d'un croiseur pour refaire basculer à son avantage la partie. Parlons maintenant d'un point qui mettra tout le monde d'accord : les graphismes. Dès les premiers instants, le titre procure l'effet d'une claque par sa beauté visuelle. Difficile d'être insensible à la modélisation des personnages, les cinématiques, la fluidité, les textures, animations et autres effets (lumière, flammes, explosions etc.). D'autant plus que les décors sont vraiment destructibles, ce qui permet d'avoir un champs de bataille qui se modèle selon l'action, de quoi nous impressionner. La bande son a elle aussi profité d'un travail énorme pour nous proposer quelque chose de vraiment réaliste, et soyons honnête, ça tabasse ! Hurlements, explosions, coups de feu, bruits de moteurs et j'en passe viennent complétement vous immerger dans des batailles toujours plus prenantes.