Dark Souls III

Parmi les licences qui méritent de connaître une fin epic, Dark Souls en fait incontestablement partie. Porté par un premier épisode excellentissime, un second très bon bien qu'un chouilla en deça de son aîné c'est maintenant l'heure de tester le troisième et dernier opus de la saga Souls. Chef d'oeuvre attendu ou déception de l'année ? Réponse dans ce test.

Tout d'abord dès les premières secondes vous vous sentirez à vos aises si vous êtes familier de Dark Souls ou encore si vous avez eu l'occasion de mettre les mains sur Bloodborne le cousin de notre saga ici testée. Vous retrouverez votre barre de vie, d'endurance mais aussi de mana/magie qui fait son retour, ou plutôt son arrivée dans les Dark Souls celle ci étaient en effet présente dans les Dark Souls. Les fioles d'estus sont toujours présentent, tous comme les feux de camp en guise de checkpoint bref, nous ne serez pas dépaysé. D'ailleurs la ressemblance de certains lieux ou monstres avec Bloodborne est frappante pour les joueurs ayant eu l'occasion de finir ce dernier. Trop ? Peut être. Même si on est loin du copier coller (Miyazaki n'aurait pas osé) un manque de surprise découle forcément de certaines similitudes. A vrai dire je ne sais pas si c'est mon mode "fanboy" qui s'enclenche mais je me dis même que ces dernières pourraient ne pas être un hasard et qu'un lien entre Bloodborne et Dark Souls se cache peut être derrière tout ça. Avis aux pro théories qui veulent se casser la tête derrière les différents scénario et PNJ pour vérifier tout ça. Que ce soit au niveau de la création de votre personnage au encore à celui des différents menus le tout a été lifté, et ça ne fait pas de mal. Cependant d'un oeil objectif, le tout reste légèrement bordelique pour un nouveau venu. Vous retrouverez aussi le système d'humanité remplacé ici par des "braises", il faudra vous y faire le feu aura une importance prédominante dans Dark Souls III. Jusqu'au scénario en lui même puisque le feu ce meurt, et vous êtres une Morteflamme, un genre de mort vivant dont la mission est de ramener les seigneurs de cendres afin de conserver le feu en vie. D'ailleurs au niveau du scénario, on retrouve un scénario plus explicite que par le passé. Les cinématiques sont moins mystérieuses et le tout est plus précis. Certains secrets se cachent toujours Le tout dans une ambiance caractéristique et tellement peu... accueillante. Dark Souls réussit à merveille à nous emporter dans son univers à l'instar de ses prédécesseurs. Les grands châteaux, les grandes murailles et les cathédrales visités sont sublimes, les musiques (rien que celle de l'écran titre est sublime) réussie pour un rendu final digne de la saga ou de ses dérivés. Nous avons ici droit à un mélange à la fois solennel, glauque le tout enjolivé par des impressions de grandeurs toujours plus impressionnantes devant les bâtiments côtoyé. Sans oublier les PNJ, doublé dans un anglais qui colle parfaitement au décor avec quelques punchlines sur la mort qui vous laisseront presque mal à l'aise. De ce côté là on retrouve tout le savoir faire des Souls et à vrai dire on aurait eu du mal à imaginer autre chose pour conclure la saga. Et graphiquement on fait le même constat. Après un Bloodborne a classé parmi les jeux les plus beaux de la génération de console actuelle Dark Souls amène en plus un soucis du détail qui charmera plus d'un joueur. Les différents décors sont très beau et assez variés (même si, encore une fois ils nous rappellent ceux de Bloodborne) et seules quelques passages emprunt de brumes ou des écrans particulièrement chargés provoqueront quelques ralentissements mais globalement, From Software rend à nouveau une belle copie. Point central de la réussite d'un Souls le gameplay doit lui aussi être passé au crible. De ce côté Miyazaki a décidé de faire un entre deux entre Dark Souls et Bloodborne. On retrouve ainsi un gameplay assez vif mais qui regroupe les mêmes mécanismes que les précédents jeu. Chaque combat, même contre le simple mob de base, demandera de la concentration et une certaine analyse afin de pouvoir l'affronter sans utiliser de fioles d'estus, tellement, tellement précieuses. On se trouve ici dans le pur esprit "Die & retry" si cher à l'état d'esprit du jeu. En effet même si les habitués sauront éviter quelques pièges (une brume épaisse cachant un monstre, des angles trop fermés cachant évidemment quelques choses...) rien ne sera aisé. Pour tous les puristes de la première heure la difficulté est au rendez vous. Comme toujours chaque monstre présent sur votre route pourra vous achever au prix d'une étourderie ou d'une esquive mal placée, ou au moins vous handicapé pour la suite de vos aventures. Les boss qui tiennent à coeur aux joueurs les plus fidèles sont également vraiment réussit. Majestueux et gigantesque pour certains, ces derniers comportent tous deux formes dont vous devrez venir à bout afin de poursuivre votre route. D'une bonne difficulté générale l'un des points cruciaux à la réussite des Souls, l'intensité présentes dans ces combats nous font presque plongé dans la réalité virtuelle avant l'heure. En effet, on regrette parfois de pouvoir ressentir des émotions tant la frustration est grande Mais alors, le jeu a t'il des défauts ? Pas vraiment. On a droit avec cet opus à la concrétisation quasi parfaite d'une saga mythique.