Dreams

Avez-vous déjà vu quelque chose qui sort de l'ordinaire ? Un OVNI par exemple ? Et si nous vous parlions de Dreams, ce nouveau jeu qui débarque du monde de Media Molecul sur notre PlayStation 4 le 14 février 2020 ? Après un processus de développement de sept années, le studio britannique qui a pour habitude de mettre la créativité en premier plan dans leurs jeux, avec notamment LittleBigPlanet, nous propose sur ce nouveau titre de réaliser la plupart de nos rêves et de pousser notre imagination à son summun. Alors, est-ce que Dreams va nous transporter dans de doux rêves ou de sombres cauchemars ?

Tout d'abord, il est difficile de décrire avec précision ce qu'est Dreams, étant donné les multitudes de possibilités disponibles dans ce jeu. Entrons au cœur du sujet et pour se faire, nous avons de la chance de croiser sur notre route de la découverte, un follet. Qu'est-ce que c'est ? Cette bestiole, dont nous choisirons la forme la plus sympathique à nos yeux, va être tout simplement notre guide et va nous permettre de faire nos premiers pas dans ce jeu, en prenant possession d'objets par exemple. Nous sommes ainsi arrivé à l'espace d'accueil où se trouve le menu principal qui nous propose deux modes : le voyage onirique pour jouer et la création de rêve pour créer. Dans le premier mode, nous découvrons les mondes créés par Media Molecule ( MM) ainsi que ceux des rêveurs/dreamers (les autres joueurs). Il est bien-sûr préciser s'il s'agit d'un mode solo ou multijoueurs. Dreams est complet en proposant différents genres de jeux, que ce soit du FPS, du Point&Click, de la Plateforme, Horror/Survival  et bien plus encore.

Ainsi, tout est réalisé dans le but de satisfaire un maximum de joueurs et de tout âge, mais aussi le plaisir de partage. Parlons ensuite du second mode qui se veut, comme vous l'aurez compris, créatif. Ce dernier sera sans doute le plus difficile à prendre en mains, car à première vue, il faut en connaître un rayon dans le maniements des outils indispensables à la réalisation de vos projets. Le tutoriel se fera sous formes de "quêtes de Follet" pour palier à des éventuels textes rébarbatifs et ennuyeux. On vous demandera ainsi de personnaliser votre salle d'accueil avant de mettre les pieds dans des créations plus conséquentes. Votre imagination n'a plus de limite, que ce soit pour créer des jeux, des compositions musicales, des sketchs vidéos/court-métrages ou encore des œuvres d'art, nous comprenons très vite que Media Molecule ne veut donner aucunes limites à notre inventivité, que nous pouvons de plus, partager avec d'autres joueurs.

Du côté des graphismes, Dreams est parfois sombre, parfois très coloré, futuriste ou retro, tout dépend de l'ambiance du monde dans lequel vous entrerez. Mais le tout reste bien modélisé et rendent les textures soignées. De plus, les menus accessibles en déplaçant votre petit Follet sont clairs et ergonomiques, et nous y trouvons un grand plaisir à s'y perdre. Petit bémol sur la caméra qui a une légère tendance à ramer en mode création par exemple, mais qui affectera finalement très peu votre expérience de jeu. L'univers musical est varié, étant donné que chaque joueur peut y apporter sa note, en plus des thèmes principales présents dans Dreams, encore une fois, pour satisfaire tout le monde. Nous avons également une voix off française et féminine, loin d'être déplaisante, qui nous accompagne par exemple dans le tutoriel.

Au niveau du gameplay, la prise en main dépendra du fait que vous vous essayez à Dreams avec votre manette DualShock 4 ou bien les PS Move mais restera néanmoins agréable dans les deux cas, si bien qu'il est peut-être question d'ajouter la PS-VR lors de prochaines mise-à-jours.  Il est clair que ce jeu est visé principalement pour les personnes ayant une imagination débordante, mais s'avérera un tantinet plus difficile pour d'autres qui l'ont moins : malgré le tutoriel bien mené, nous avons tout de même la sensation d'être "lâché" dans ce vaste monde, et nous demandera beaucoup de temps et d'effort pour comprendre chaque mécanisme du mode création. Le côté "expéditif" se fera également ressentir dans le mode Voyage Onirique, où le mode histoire créé par Media Molecul se finira qu'en moins de deux heures. Enfin, nous y regrettons la possibilité de pouvoir créer simultanément avec d'autres joueurs online (car en local c'est possible), un peu comme à la Minecraft, bien qu'on ne nous impose peu de limites au final.