Tests / Fist of the North Star : Lost Paradise 16/20
Poster sur TwitterEcrit par Vysen le 01/10/2018 à 15:30
OMAE WA MOU SHINDEIRU ! Vous en avez rêvé ? Ils l'ont fait ! Yakuza Studio nous livre leur version de Ken le Survivant à la sauce Yakuza sur PlayStation 4. Si les aventures de Kiryu Kazuma vous manquent, il est toujours spirituellement présent pour balancer des High kicks, punch et autres techniques dévastatrices dans la peau de Ken. Fist of The North Star : Lost Paradise débarque en ce début de mois d'Octobre, et pour la météo, quelques giclées de sang sont à prévoir.
Vous avez grandi dans les années 80-90 ? Vous devez forcément connaitre Hokuto no Ken, plus connu sous le nom de Ken le Survivant en France. Kenshirô à forcement eu droit depuis tout ce temps a une flopée d'adaptations sur différentes consoles sans malheureusement rester dans les annales... Oui mais voilà que Yakuza Studio, à qui l'on doit la licence Yakuza qui a toujours su faire dans la qualité, prenne le challenge de transposer l'univers de Ken le Survivant tout en adaptant le gameplay de leur série phare. Voici venu Fist of The North Star : Lost Paradise, qui s'offre une histoire différente de l'originale du manga mais qui garde tout de même quelques spécificités inchangées : un univers post-apocalyptique fortement inspiré par le film Mad Max, un héros inspiré par l'acteur Bruce Lee (oui je sais, ça ne saute pas forcément aux yeux mais, c'est le cas !), des cassages et explosions hors-la-loi en tous genres. Ken Erre tout seul en perdition dans le désert sous une chaleur de plomb puisque le grand musclé a appris le décès de sa chère et tendre Yuria. Cependant, Ken écoute les bruits du monde et il finit par entendre une rumeur qui pourrait lui redonner le sourire : apparemment, Yuria serait bel et bien vivante et elle se trouverait dans la ville du nom de "Eden". Ni une, ni deux, le grand gaillard s'empresse de prendre le chemin de cette ville qui n'est pas comme il l'espérait... Arrivé devant les portes d'Eden, il découvre une ville ultra fortifiée qui ne semble pas, en apparence, avoir été touchée par la catastrophe nucléaire qui a frappé la planète entière des années auparavant. Clairement, nous sommes face ici à une réécriture totale de la mythologie créée par Buronson. Le plus dur à convaincre seront forcément les puristes du genre puisque Hokuto no Ken fait partie intégrante de la pop culture japonaise avec tout de même 27 volumes en tout et plus de 100 millions d'exemplaires de manga vendus à travers le monde, en gros, c'est culte ! C'est un Yakuza alors ? Presque, on va dire que c'est comme un Yakuza mais loin d'un copié/collé facile. Pour commencer, les deux univers sont totalement opposés mais néanmoins compatibles avec le système de gameplay qui s'inscrit lui dans les grandes lignes d'un Yakuza avec bien évidemment le style brutal de Ken. Coups de poings, coups de pieds, finish ultra sanglant, la variété de mouvement et combos de Ken s'étoffe au fur et à mesure que vous gagnez de l'expérience après vos combats, tout comme dans Yakuza, 4 arbres de compétences permettront de faire évoluer votre personnage déjà puissant à la base : Une pour les techniques et actions spéciales, une pour upgrade votre vie et puissance, une pour la jauge des sept étoiles et le burst ainsi que qu'un arbre pour améliorer vos talismans. Les touches restent les mêmes que dans un Yakuza à la différence près que la touche O, servira à littéralement pulvériser votre adversaire lorsque sa barre de vie aura atteint un certain seuil. Plus vous tapez, plus votre jauge de heat (Les Seven Stars, cicatrices de Ken dans le cas présent) se remplira pour déclencher un beast mode qui fera énormément de dégâts. Pegi 18 oblige, le jeu est ultra violent de base, on vous demandera même au lancement de votre partie si vous préférez opter pour un rendu sanglant plus soft : tout comme dans la série et le manga, le sang fuse à foison et les ennemis explose par la force des poings et autres techniques de Ken, ultra jouissif. Grâce au talisman que vous récupérez assez tôt dans le jeu, Ken pourra effectuer des invocations de personnages emblématiques croisés au cours du jeu, Yuria par exemple pourra instantanément remplir la jauge heat de Ken contre un cooldown d'une heure. Si le schéma Yakuza est également présent pour les ennemis : lambda, ennemis moyens et gros balèzes, Fist of The North Star : Lost Paradise inclut également certains boss immenses en taille qui donne lieu à des affrontements badass mais un tantinet galère par rapports aux ennemis lambda... En bref, le jeu est hyper facile mais les boss relèvent le niveau. Côté direction artistique, le studio a plutôt opté pour un style cell shading histoire d'être plus en osmose avec le manga, exit donc les graphismes d'un Yakuza 6 hyper léché, la réalisation de ce Fist of The North Star s'en sort plutôt bien sans casser des briques. Les animations sont plutôt bien réussies, avec une fluidité qui frôle largement les 60FPS et des personnages (principaux) plutôt bien modélises, les ennemis quant à eux se ressemble malheureusement un peu trop et nous avons cette impression de dégommer très souvent le même mec à chaque fois. Les décors made in Mad Max sont plutôt chouettes malgré quelques textures franchement faites à la va-vite. Tout comme dans les Yakuza, ce Fist of The North Star : Lost Paradise se paye bon nombre de mini-jeux sympathiques : Casino, barman, joueur de baseball avec les ennemis (muni d'une poutre, vous devez envoyer les ennemis qui foncent sur vous le plus loin possible, jouissif), gérant de bar à hôtesses, mini-jeu musical, bref Sega sait y faire histoire de vous occuper entre deux fracassage de crâne ou deux virées en bagnole à travers le désert, oui, se payer des road trip est possible dans ce jeu malgré une conduite qui aurait dû gagner en souplesse. Pour ne rien perdre de sa superbe, nous vous conseilleront de mettre directement le doublage Japonais pour une meilleure immersion, nous retrouvons le Seiyū Takaya Kuroda (voix Japonaise de Kiryu Kazuma dans la licence Yakuza) dans le rôle de Kenshiro, à croire que ce genre de rôle lui colle bien à la peau ! Mais également pour les techniques emblématiques du 64e héritier de la technique du Hokuto Shinken, ne serait-ce que pour le mythique "ATATATATATATATATAT". Les thèmes rock et très inspirés des jeux Yakuza sont audibles à tout moment.Date de sortie | 02/10/2018 |
Editeur | Sega |
Développeur | Ryū ga Gotoku Studio |
Type(s) | Action |
Supports | physique |
Baignant dans l'univers du jeu vidéo depuis tout petit, le cinéma, la culture Japonaise ainsi que les mangas et animes, la passion s'est toujours étendue depuis toutes ces années et continue de s'agrandir ! Plutôt axé RPG, J-RPG, Jeux de baston, Arcade et FPS. I need coffee.