Alors que le très attendu RAGE 2 s'approche à grands pas, une poignée de développeurs de chez Avalanche Studios font équipe pour sortir discrètement Generation Zero, un FPS en monde ouvert axé sur la coopération entre joueurs. Ce dernier était pourtant bien présent à la Gamescom 2018 et disposait même d'un stand plutôt imposant, alors pourquoi une sortie si silencieuse ? Est-ce que le jeu en vaut la chandelle et comblera-t-il sa nouvelle communauté ? C'est ce que nous allons tenter de découvrir ensemble.
Pour commencer, comme indiqué dans l'introduction seulement une poignée de développeurs ont crées ce jeu, soit moins de trente employés issus de Avalanche Studios. Une équipe courageuse et ambitieuse qui s'attaque à un projet de FPS en monde ouvert avec une fonctionnalité multijoueurs en ligne. Une fois passé par l'éditeur de personnage, Generation Zero vous met dans la peau d'un Suédois ou d'une Suédoise selon votre choix et ce dernier se retrouve largué sur une plage après s'être pris un missile sur son bateau. Vous êtes désormais sur les terres d'une Suède post-apocalyptique. Historiquement parlant, après être sorti et grandie économiquement de la Seconde Guerre mondiale grâce à un accord de neutralité signé avec Adolf Hitler, ce qui n'empêche malheureusement pas le pays de se retrouver attaqué par une menace robotique. à€ première vue ce nouveau titre présente des graphismes correcte, on doit cela au moteur Apex Engine issu du studio mais malgré la qualité du moteur utilisé, on retrouve de l'aliasing sur certaines textures et des modélisations tout juste passables pour certains décors. Dès les premières heures de jeux on rencontre des problèmes liés au level design. En effet il vous arrivera souvent de tomber plusieurs fois sur des maisons très similaires, aussi bien au niveau de l'architecture que du contenu (une impression de copier/coller se fait sentir). Cela gâche clairement l'expérience puisque cela pose également problème lors de l'orientation des joueurs qui auront du mal à distinguer une maison déjà fouillée ou pas. De plus, lors de vos déplacements entre les objectifs, les paysages sont particulièrement inintéressants, aussi bien en ce qui concerne la pauvreté de l'environnement composé d'habitations qui se ressemblent que du peu d'action et d'ennemis entre les zones de quêtes. La modélisation des armes reste correct ceci dit, ou encore viser avec cette dernière se révèle désagréable. L'autre bémol vient du ressenti au niveau des armes qui n'est vraiment pas bon puisqu'on a l'impression de tirer avec un pistolet à eau au recul démesuré. Le gameplay se montre assez basique, explorer une maison pour trouver des ressources, des armes ou simplement des réponses sur la situation militaire actuelle. Plus précisément dans les bâtiments vous pouvez trouver des accessoires pour votre arsenal, des vêtements, des informations de quêtes (rien de très original), des objets à collectionner et pour finir des enregistrements. Bien entendu vous devrez également tuer la petite troupe de robots qui vous attend les bras croisés, programmés à squatter autour de la demeure. Comme l'ont indiqués les développeurs, certains ennemis sont assez résistants (TANK Classe Prototype), si vous ne les tuez pas, ils resteront sur la carte marqués par vos cicatrices (des parties de leurs corps se détruisent). Ceci-dit, ces derniers ne sont pas très variés puisque l'on dénombre seulement cinq types d'ennemis, un chiffre vraiment maigre pour ma part. Ils disposent néanmoins de plusieurs skins différents mais leurs mouvements restent identiques. L'IA est d'ailleurs complétement aux fraises rendant les passages de furtivité quasi inintéressants. En effet vous avez beau faire attention et rester discret, vous finirez toujours repéré derrière un mur. En réalité on se rend très vite compte qu'au bout de trois heures seulement, le joueur tourne en rond. On part d'un point A pour aller au B, on tue les robots avant d'explorer, récolter et recommencer le tout. Vous l'avez compris, on nage littéralement dans une soupe aux ingrédients sans saveurs et dépourvu d'originalité.. forcément le goût n'est pas au rendez-vous. à€ part découvrir l'univers avec un ami, le multijoueurs n'apporte rien de nouveau, de plus ce dernier n'enregistre que la progression de l'hôte de la partie. Très frustrant pour l'invité qui n'a du coup carrément plus aucun intérêt à jouer avec quelqu'un d'autre en ligne. La bande-original est l'un des points forts, proposant une ambiance sonore parfois intrigante similaire aux thèmes musicaux présents dans la série Strangers Things. Cela reste à double tranchant, on aime ou pas ce genre de musique (Electro Vintage). La personnalisation de vos personnages est également bien fournie, elle mettra à votre disposition une multitude de skins déjantés avec en prime des look sympathiques qui nous replonge dans les années 90. La météo change avec le cycle jour/nuit et affecte vos combats comme par exemple avec la pluie qui brouille légèrement la vue des robots. On note tout de même que le cycle climatique n'est pas synchronisé avec les joueurs présents sur les serveurs. Comprenez par là que lorsqu'un de vos amis est est en plein orage, vous pourrez avoir de votre côté un beau ciel bleu et dégagé (au même endroit en mode coop). D'ailleurs, les effets de lumières ne sont pas dénués de défauts puisque la nuit laisse apparaitre des bugs notamment au niveau des ombres.Date de sortie | 26/03/2019 |
Editeur | THQ Nordic |
Développeur | Systemic Reaction |
Type(s) | FPS / Action |
Supports | physique |
Je me présente, Viko, grand maitre pokémon reconnu mondialement et réalisateur de croquis Digimon à l'âge de 2 ans. J'ai été élevé et entrainé par Kratos toute ma tendre enfance pour devenir le punisher du jeux vidéo. En réalité je suis le fils caché de Microsoft et Sony et mon objectif principal est de ralier tous les grands noms du domaine vidéoludique et de créer une LAN assez grande pour faire des partie de Fortnite un week-end entier séquéstré dans le chalet.