L'automne. Ses feuilles qui laissent leurs habits teintés de vert pour ne laisser cette couleur qu'aux beaux terrains de foot pour la reprise officielle de la saison virtuelle. Cette année c'est Pro Evolution Soccer qui dégaine en premier pour tenter d'approcher un peu plus de son concurrent de toujours, sur la lancée des années précédentes.
Lors des derniers mois le titre a fait une communication appuyée sur plusieurs partenariat. Ainsi Dortmund, Liverpool ou encore le Barça et même son stade du Camp Nou viennent s'inviter dans Pro Evolution Soccer 2017. Leurs styles de jeux sont bien retranscrit et c'est assez efficace et plaisant d'affronter un FC Barlcelone rodé comme jamais. Haters du Tiki-Taka bienvenue en enfer, Iniesta, Busquets & co ont décidés de vous rendre dingue. Cependant, passé ces partenariats on se heurte à un problème majeure: l'absence de certaines licences. C'est la rengaine éternel de PES que l'on croyait brisé à une époque mais non, certains championnats disparaissent des radars. Comment est ce possible de voir que le championnat espagnol ne soit pas présent sur un jeu de foot en 2016 ? Comment faire une simulation sportive sans son plus grand championnat ? Je ne parlerais pas de l'absence pur et simple du Bayern Munich, là encore une des plus belles équipes du monde manque au jeu. N'ayez pas peur (enfin, si, un peu quand même) vous pourrez tout de même déborder avec Robben & Coman puisque les joueurs bavarois ont été dispatché dans d'autres équipe aléatoirement. Pour le coup la France se retrouve plutôt bien lotit avec un bon nombre d'équipe de ligue 1 et ligue 2 qui ont leurs licences. On vous passera les différents blasons & noms donnés à des équipes mythiques comme la Juve où Real mais PES va sérieusement devoir se pencher sur les soucis de licence qui ternie le rendu du jeu chaque année. On est à la limite de l'amateurisme et on se retrouverait presque à débuter une ligue des masters avec Castolo en pointe. La ligue des Masters, parlons en. Mode de jeu mythique du début des années 2000 pour tout fan de foot qui se respecte est évidemment toujours présent. Pas de grande modification néanmoins pour l'ensemble des modes de jeux du titre qui restent pour la plupart assez semblable à l'opus de l'année précédente. Et au final on est bien obligé de reconnaître que c'est assez léger. A nouveaux, Konami semble rater le virage initié par NBA 2K et poursuivit par FIFA cette année. Un semble enchaînement de match ne suffit plus à satisfaire un fan de sport devant sa console. Sans parler de scénarisation à outrance, les temps change et la nécessité d'introduire un contenu plus diversifié, quelques cinématiques et des schémas différents d'un simple enchaînement de match est devenu essentiel. Or on retrouve ici des modes de jeu classique avec la ligue des masters évoqués plus haut, le mode carrière, le mode exhibition et le mode MyClub qui se retrouve simplifié sur cette édition. La présence de l'Europa League et de la Ligue des Champions n'est pas de trop, mais ça reste insuffisant pour éveiller un réel intérêt. Impossible de ne pas mentionner le mode "My Story" de FIFA qui risque de venir briser la monotonie qui s'installait également chez la franchise EA Sports. Pour l'heure le tableau n'est pas brillant mais heureusement la licence japonaise va réussir à relever le niveau en corrigeant certains défauts et en conservant certaines habitudes. Notamment au niveau graphique ou le titre affiche une performance dans la lignée de celle de l'année dernière et c'est tant mieux. La modélisation des visages est réussite et parfois franchement bluffante. In-game, certaines nouveautés tactiques viennent bonifier un gameplay efficace. Vous pouvez donner plusieurs style à vos équipes et L'année dernière vos joueurs envoyaient des frappes inarrêtable, surtout quand le gardien adverse est digne de l'ivrogne jouant des matchs de District dans un bled' paumé et sur un terrain en pente. Tout ça c'est finit et on est enfin face à des gardiens de bon niveau. Il est d'ailleurs essentiel de souligné l'animation des gardiens qui est splendide et réaliste, good job Konami. Outre le gardien, c'est toute l'IA adverse qui est efficace. Bien organisé et propre au duel il vous faudra redoubler d'effort pour réussir à transpercer le bloc adverse. Comparé à l'opus précédent le titre est plus lent et vous oblige à mieux maîtriser les différentes manières de développer vos attaques. Comme souvent dans les jeux de foot, les appels en profondeurs sur les ailiers rapide ou les une deux suivit d'un centre en retrait sont une arme fatale. Bien que le plaisir ressentit manette en main soit immédiat mieux vaut maîtriser ces quelques combinaisons pour se défaire de ses adversaires. D'autant plus que du côté de l'IA alliée ça sera l'opposée. Parfois amorphe vous n'aurez pas beaucoup de solution proposée automatiquement si ce n'est quelques appels de balle pas fôllichon. A quelques détails près les développeurs arrivent à nous proposer une belle expérience malheureusement PES a péché dans le dernier geste. En effet les centres et les frappes en particulier souffrent du même défaut ressentit dans le précédent opus: un attaquant de D2 a la puissance de 4 Roberto Carlos dans chaque cuisse. Résultat: des frappes et des centres surpuissant qui vont être frustrant. Tout d'abord car cela tranche avec les phases de constructions plus lentes, mais aussi avec l'esprit simulation que tente d'implanter Konami. Globalement le titre réalise tout de même une excellente performance pour ce qui concerne le gameplay, qui vient se poser comme la base d'un titre réussit mais toujours éprit de certains défauts.Date de sortie | 15/09/2016 |
Saga | Pro Evolution Soccer |
Editeur | Konami |
Développeur | Konami |
Type(s) | Sport |
Compatibilité | Optimisé PS4 Pro |
Supports | physique |
Hey les baltringues qui n'ont rien d'autre à foutre que de visiter mon profil ! Moi c'est Shopa, Yougz, ou votre altesse comme vous voulez. Grand amateur de RPG, je suis de ceux fascinés par les jeux qui ont une réelle profondeur, à la limite du philosophique. Sinon je kiff aussi les jeux de sports, d'actions, les TPS, bref tout un programme ! J'essaye d'être drôle parfois, mais je réussis rarement. Need level up.