Shadow of the Colossus

Shadow Of The Colossus, ça vous rappelle peut-être de merveilleux souvenirs, et si ce n'est pas le cas, il est grand temps de vivre une magnifique. Sorti en 2006 sur PlayStation 2 le titre de Fumito Ueda possède une ambiance très particulière, un open world où vous êtes livré à vous-même, avec comme seul compagnon, Argo, votre fidèle destrier. Annoncé lors de L'E3 2017, Shadow Of The Colossus Remake a su hérisser quelques poils sur les bras des joueurs. Pour une sortie exclusive à la PlayStation 4, il est temps pour Wanda, de repartir à la chasse aux colosses, le tout, dans une version HD plus que réussie.

Tout magnifique par une magnifique cinématique d'introduction, peu de texte, mais une réalisation graphique impressionnante. Lors d'un remaster HD ou d'un remake, on peut toujours appréhender le côté réalisation et graphique d'un titre, pour le cas de The Shadow Of Colossus, ce n'est pas le cas. Dès les premières minutes de cinématiques ou de jeu in-game, on remarque la somptueuse direction et réalisation artistique qui nous en mettent littéralement pleins les yeux, le titre se démarque et n'a absolument rien à envier aux productions actuelles car il s'offre le luxe d'être impeccable en tout point ! Dans Shadow of The Colossus, vous incarnez Wanda, jeune guerrier qui se rend sur les terres sacrées et interdites aux hommes, notre jeune héros à bien évidemment ses propres raisons... Il vient de perdre un être cher qui a été maudite et sacrifiée, une jeune femme aux cheveux bruns. Sa bien-aimée est donc le point de départ de son chagrin, il compte bien faire tout ce qui est possible pour redonner vie à sa chère et tendre, et le pauvre, n'est pas au bout de ses surprises. Lorsque que sa bien-aimée gît sur l'autel sacré, une voix retentit, elle informe Wanda que s'il compte récupérer l'âme de la défunte, il va falloir en payer le prix. Et ce prix, il est au compte de 16, oui, 16 énormes Colosses peuplent ces terres interdites. Wanda devra donc vaincre ces 16 colosses pour retrouver l'âme de sa compagne. Toute personne normalement constituée se serait bien évidemment poser des questions à ce moment-là , mais pas Wanda non, avide et en quête de vengeance, il est sur le point de vivre une épopée magnifique triste. Triste non au sens péjoratif, mais triste dans la manière dont son amenés les choses et les séquences magnifiquement orchestrés, on y reviendra un peu plus tard. Une fois l'introduction terminée, il est temps pour nous de partir dans une quête que nous ne sommes pas prêts d'oublier. Avec le pavé tactile de la manette, vous avez accès à la carte du monde, Shadow Of The Colossus étant un "open world", votre fidèle destrier Argo sera là pour vous aider à parcourir ces magnifiques plaines aux panoramas à la réalisation époustouflante. En termes de boussole ou de chemin à suivre, il vous suffira de rester appuyer sur la touche R1 pour brandir votre épée vers les cieux, vous apercevrez des faisceaux lumineux qui vous montreront où sont les colosses. Chose intéressante, toute la map est accessible dès le début du jeu, parfait si vous avez envie de visiter le coin ! En route vers le premier colosse qui servira plus ou moins de tutoriel. Après une petite séance d'escalade, vous tombez nez-à -nez avec le géant avec comme seules armes, une épée et un arc. Les faisceaux lumineux qui vous montrent la voie comme dit plus haut, serviront également à détecter les points faibles des colosses. Car oui, il ne suffira pas de foncer tête baisser comme un bourrin pour espérer obtenir la victoire. Vous devrez analyser le géant histoire de trouver ses points faibles ainsi que les endroits où vous pourrez grimper. Si les phases de fights sont intéressantes et uniques à chaque colosse, on notera tout de même un léger soucis de camera qui parfois tangue un peu. Fluide, sublime, magnifiquement orchestré, triste, prenant, Shadow Of The Colossus est un remake parfaitement réalisé. La mise en scène incorporer au scénario vous plongera dans un univers incroyablement riche et marquant. C'était déjà le cas sur PlayStation 2, mais là , c'est tout simplement épique.