Si nous avions déjà pu essayer Transference l'année dernière, nous avons enfin pu mettre la main sur la version définitive. En effet nous étions ressortis assez enjoué de la présentation mais avec quelques appréhensions tout de même. Ce thriller psychologique en VR est-il à la hauteur de nos espérances ?
Tout d'abord, il faut préciser qu'Ubisoft n'est clairement pas à son coup d'essai pour la réalité virtuelle puisque nous avions déjà pu découvrir Eagle Flight ainsi que Star Trek : Bridge Crew. Mais cette fois-ci c'est dans un registre complètement différent que s'essaie le studio car il est question ici d'un jeu cinématographique. Comprenez par là que les développeurs ont tentés de réduire au minimum la barrière entre le cinéma et le jeu vidéo grâce à une interactivité limité avec le décor ainsi que de véritables acteurs. Bien évidemment tout cela ne serait pas possible sans l'immersion apporté par la VR, du moins ça c'est sur le papier, quand est-il une fois en jeu ? C'est une réponse à laquelle je m'attaquerai plus tard car dans un premier temps il me semble important de parler du scénario ! Raymond Hayers, un scientifique de renom pour Harmony Research Labs à comme objectif de rendre numérique la mémoire. Une tâche difficile qui aurait pour but de vous plonger dans son esprit pour y découvrir le destin des trois membres d'une même famille. Pour se faire il vous faudra collecter des objets vous donnant des informations sur les différents personnages en plus de résoudre les différentes énigmes qui vous serons proposées. Seul bémol, le logiciel dans lequel vous êtes est complétement corrompu, vous donnant une impression pour le moins... étrange. A vous de trouver les éléments permettant de résoudre les bugs et donc progresser dans l'aventure. Rien n'est rassurant dans l'immeuble dans lequel il vous faudra progresser et l'ambiance y est pour le moins malsaine, un point particulièrement efficace une fois le casque sur la tête. Surtout que vivre l'expérience d'être dans un logiciel, lui même dans un logiciel comportant des bugs donne véritablement l'impression de faire partie d'une expérience. Il me semble important de mentionner que le motion-sickness ne se fait sentir qu'en cas d'utilisation trop prolongée par les moins habituées, une très bonne nouvelle donc pour ceux qui redoutaient ce symptôme. Ne vous attendez pas non plus à distribuer des coups dans le titre, car il n'y a aucune violence.. du moins physique ! Celui-ci mise en effet sur son ambiance visuelle et sonore pour vous plonger dans un certain mal-être, mêlée à une certaine angoisse d'avancer vers les recoins les plus sombres. Là où les développeurs ont été efficaces, c'est dans la manière de distiller les Jump Scare au compte-gouttes pour les rendre particulièrement efficaces. Comme expliqué plus haut, l'interactivité est (trop) limité avec le décor, il s'agira donc l'essentiel du temps de récupérer et observer des objets (qui parfois ne s'affichent pas de manière lisibles et vous demanderont donc de tourner la tête. En revanche, cela ne l'empêche pas d'utiliser des idées originales comme par exemple le fait de pouvoir passer d'une dimension à une autre via un interrupteur ou encore d'avoir des échanges radio avec la bonne fréquence. Si l'expérience ne vous laissera pas indifférent, on a quand même quelques reproches à lui faire à commencer par le prix du jeu 24€99 qui est un peu excessif quand on sait que l'aventure ne dure pas plus de 2H30 ! Une dizaine d'euros aurait été plus adaptée.. L'autre reproche qu'on peut lui faire c'est au niveau scénaristique, nous donnant l'impression d'avoir été expédié de manière à nous faire aller d'un point A à un point B. Dommage que les acteurs utilisés ne soient pas plus présents et sont au final sous exploités. Pour le reste il est tout de même important de préciser que le titre est entièrement en VF que ce soit au niveau du dialogue ou des sous-titre, un plus appréciable pour ceux qui préfèrent la langue de Molière.Date de sortie | 18/09/2018 |
Editeur | Ubisoft |
Développeur | Ubisoft |
Type(s) | Survival Horror |
Compatibilité | PS Move VR |
Supports | physique |
Etant un amateur de culture (livres, films mais surtout de jeux vidéo) depuis mon enfance, j'essaie de partager ma passion pour l'univers vidéoludique à travers Gamikaze (et ouai, c'est moi le webmaster). Ouvert à la plupart des genres, j'ai quand même une grosse préférence pour les jeux d'actions : FPS, TPS, aventures etc.