World of Final Fantasy

Jamais avare en Spin off, la saga Final Fantasy vient nous mettre en appétit avec Word of Final Fantasy, un J-RPG surprenant sur plusieurs point. A la frontière entre Pokémon et Final Fantasy nous avons droit à une bonne surprise de cette fin d'année. World of Final Fantasy, plus qu'un Spin off ? Le test.

Spin-off certes mais le jeu n'a pas du tout l'intention de jouer les bouches trous. A ce titre ce sont deux nouveaux héros qui vous feront vivre l'aventure en la personne du duo de frères & soeurs jumeaux composé de Reynn et Lann. Un premier dialogue ou Lann fait remarquer à son frère que la ville est déserte et qu'il dispose d'une créature sur la tête introduit le scénario. Reynn et Lann se retrouve finalement avec deux de ses créatures qui se font appeler les Myramanciens. Ces derniers étaient connus pour avoir le pouvoir de capturer d'autres créature moins puissante: les Myrages. Les Myramanciens pouvaient donc les capturer et les contrôler pour dominer le monde. Malheureusement tous les Myrages se sont évaporés obligeant Reynn et Lann à partir à leur recherche. Vous trouvez ça un peu bancal ? C'est normal. En plus d'être assez classique et convenu le scénario fait partie des points gris du jeu. En effet même si il s'améliore après une introduction qui n'a rien de passionnante on est rarement saisit par l'histoire du jeu. A vrai dire le rendu est assez inégale la faute à un rythme souvent mal géré par les développeurs. Outre le scénario qui ne restera pas dans les annales certains dialogues sont clairement en trop quand d'autres racontent en 5 minutes ce qu'ils auraient pu dire en 30 secondes. Heureusement la touche R1 permet d'avancer la vitesse de ces derniers évitant ainsi de vous perdre complètement. En parlant des dialogues, petit coup de gueule contre une traduction pour le moins bâclée tel un FASTSUB de Game Of Thrones le lundi à 6 heure du matin. Le plaisir que vous ressentirez à travers le titre se trouvera plutôt dans l'exploration de certains lieux dans un univers plutôt riche. D'une part grâce à la confection du monde, ou plutôt des mondes. En effet en plus du votre ou vous serez grand, aka "Gigantus" alors que dans l'autre monde appelé Grymoire vous serez petit et tout mignon et ainsi appelé "Lilipuce"d'autre part grâce au Myrages évoqués plutôt. Tous les attraper fera évidemment partie des challenges auxquels vous devrez faire face obligeant les psychotiques comme moi à visiter chaque recoin de la map. /img/jeux/ps4/3778_World_of_Final_Fantasy/screenshots/mini_199b500b5b1ea84cd4a026d5faa9edbc.jpg'/> Tout au long du titre vous croiserez des références aux précédents épisode de la saga Final Fantasy. Flattant votre égo au départ et bien que quelques uns des lieux mythique de la saga proposée sont sympa à redécouvrir, on est parfois à la limite du fan service. D'autant plus que les apparitions ne sont pas toujours justifiée et l'utilisation des anciens persos est quasi-nulle. Si les invocations qui découlent de ces rencontres que vous devrez débloquer sont plutôt réussites au niveau des cinématiques on utilise jamais vraiment ces guest-star. C'est d'autant plus dommage que l'univers de World of Final Fantasy n'avait pas besoin de ça pour se faire beau. Les différents endroit visités sont variés et les couleurs changent sans arrêt pour tenter vous en mettre plein les yeux. Cependant des textures parfois grossières viennent ternir le travaille fournit par la direction artistique qui n'est pas dégueu, loin de là . Parfois too-much on peut tout de même saluer pour son taf et avoir bien approfondit son sujet. Le design miniature des personnages, le style graphique que ce soit au niveau du caracter-design ou des décors donnent un aspect enfantin au titre sensé renforcer ce côté nostalgique. Tout est fait pour vous faire vivre un bon moment et c'est avec plaisir qu'on reste dans cette univers et qu'on poursuit notre route malgré un scénario moyen. Le seul hic des différents lieux visités est cet aspect de couloir qui viendra achever de vous tuer d'ennui à certains moments creux du jeu. Déjà que le rythme laisse parfois à désirer avancer dans un trajet définit me frustre toujours. Sans demander un Open World ça aurait été plaisant d'avoir plus de zone d'exploration dans les villes ou d'avoir des donjons un peu plus complexe que ce qui nous est proposé ici. Des couleurs aux musiques, de l'apparition des anciens personnages aux lieux de vieux FF à revisiter aucun doute: World of Final Fantasy a choisit de joueur sur la corde sensible. Son seul argument ? Absolument pas. Vous vous souvenez des Myrages évoqués plus haut ? Outre le fait devoir les capturer par rapport à la trame principale du jeu, ils seront également vos moyens de combat. Non seulement c'est pas si récurrent de voir ce genre de système dans un J-RPG, mais il est en plus plutôt bien géré sur quelques points. Tout d'abord le fait de pouvoir métamorphoser ses Myrages au lieu de les faire évoluer est une bonne idée. La nuance ? Ici le changement n'est pas définitif et vous pourrez re-métamorphoser votre créature. Le mauvais côté ? àŠtre obligé d'aller et venir sans arrêt pour modifier ou surveiller votre tableau peut nous rappeler le bon vieux temple de l'eau sur Ocarina of Time. Ce sera notamment la faute aux nombres dingue de combat aléatoire auxquels vous vous frotterez. Le système de combat choisit d'ailleurs lui aussi de revenir avec un penchant nostalgique. On se retrouve donc avec un bon vieux tour par tour avec un soupçon de jauge ATB et d'un ascenseur sur le côté gauche pour suivre le combat. Le tout pour des combats parfois trop nombreux, et trop long. Encore une fois merci la touche R1. Vous pouvez créer des pyramides, des sortes de compositions d'équipe grâce à qui les Myrages pourront développer certaines compétences en fonction des alliances. Si vous choisissez deux créatures du même type vous verrez leurs compétence augmentée alors qu'une approche plus stratégique est possible en mélangeant les genres. C'est ici que se révèle la vraie stratégie des combats, en amont donc d'ou les allers retour au tableau évoqués plus haut. d'autant plus que le nombre de combat aléatoire tape vite sur le système. On aLe tout étant faisable avec un total de 200 Myrages présent dans le jeu vous obtenez des dizaines d'heures à être occupé à trifouiller et chasser tout ça. D'autant plus que la chasses aux Myrages est un peu plus complexe que la chasse de Pokémon à l'époque. Vous devrez parfois simplement baisser leur PV et utiliser votre prisme pour les capturer mais pas toujours. D'autres fois une action bien précise ou analyser votre adversaire pour en trouver la faiblesses Si l'on ajoute une quarantaine d'heure voir un peu plus pour terminer le titre ça nous fait une durée de vie de très bonne facture nous faisant ressortir de l'expérience avec un beau sourire.