LEGO NINJAGO le film : le jeu vidéo

Vous vous sentez l'âme d'un ninja et êtes fans de LEGO ? Parfait, j'ai une grande nouvelle à vous annoncer ! Pour fêter la sortie du film LEGO Ninjago, quoi de mieux qu'une adaptation en jeux vidéo ? Maintenant reste à voir si le titre casse des briques !

Tout d'abord, il faut savoir qu'avant d'être un film, il s'agit avant tout d'une série Télévisée elle même tirée d'une gamme de la firme Danoise. Tout un univers avec de nombreux personnages avec lequel il faudra se familiariser si l'on n'a jamais regardé un épisode. Pour les autres rassurez-vous, le titre est loin d'être difficile à comprendre ! Pour vous expliquer un peu le topo, Maître Wu et ses apprentis ninjas apprennent qu'une grande menace va s'abattre sur Ninjago City : Lord Garmadon. Un être maléfique (le frère de Maître Wu) accompagné d'une armée de requins ! C'est donc ainsi que Kai, Cole, Lloyd, Nya, Jay et Zane partent en guerre dans un combat qui s'annonce épique ! Comme nous n'avons pas vu encore vu le film qui est prévu pour le 11 octobre prochain, il sera difficile pour nous de vous dire si le jeu est fidèle ou non.. Toutefois, il est vraiment sympa de la part des développeurs d'avoir inclus des extraits de la version cinématographique lors des cinématiques. Dommage que l'histoire soit vraiment très simplette et narré de manière un peu trop haché. Cela ne l'empêche pas de se laisser savourer sans soucis durant les quelques heures du mode aventure grâce au légendaire sens de l'humour propre à la série. Certain risquent cependant d'être déçu par le côté technique qui est plus perfectible que d'habitude. Notamment au niveau du frame rate qui n'est pas toujours stable et surtout la synchronisation du son qui en plus d'être parfois décalé peut tout simplement crasher. On a connu mieux de la part de TT Games, même si celui réglera très certainement le problème avec une mise à jour. Après, si il arrivait effectivement que le problème arrive en jeu ou en cinématique (avec la copie que nous avons reçue), cela ne posait pas problème au point de donner l'envie d'arrêter de jouer. Surtout que visuellement, le titre est loin d'être moche est propose ici un univers avec des décors variés (plage, montagne, ville etc.) avec toujours plus d'éléments destructibles. D'ailleurs, la série opte toujours pour son monde ouvert un peu spécial puisqu'il vous faudra d'abord terminer le niveau en mode histoire pour en profiter en mode libre. C'est une dizaine de grands niveaux qui vous seront donc accessible après un très long temps de chargement (oui, il me semble important de le souligner tant ceux-ci peuvent se révéler longs). Dans chacun, des quêtes, courses, briques dorées et costumes seront à trouver pour le plaisir de ceux qui aiment terminer à 100% leurs jeux. Bien évidemment, si certains de ses objets peuvent déjà être trouvés durant l'histoire, il vous faudra bien souvent un autre personnage doté d'une faculté spéciale pour y arriver (rejouabilité, bonjour). Effectivement, chacun possède jusqu'à 4 compétences différentes, il sera donc important de varier vos héros dans la très longue liste proposé pour terminer les nombreux objectifs annexes cachés dans le décor. En plus de cela, il vous faudra également maitriser les Spintjiztu, pouvoirs élémentaires permettant d'utiliser le feu, la terre, l'électricité, le feu etc. pour venir à bout de certain obstacles spéciales. On découvre aussi les Dojos (1 par niveau), des niveaux annexes dans lequel il vous faudra vaincre des vagues d'ennemis ainsi qu'un Boss. Si ce n'est pas vraiment original, cela permet de se défouler. Car oui la véritable nouveauté vient du système de combat. Comme vous l'avez compris, on manie cette fois des ninjas, il est donc important qu'ils soient rapides, souples et puissants. C'est le cas ici puisque les combats sont désormais proche d'un beat'em'all où il vous faudra varier les coups, réaliser des combos ainsi qu'effectuer des supers actions (souvent sous forme de ralentis). Une véritable surprise puisque celui-ci se révèle très simple à prendre en main et plutôt jouissif ! Un compteur de coups est d'ailleurs là pour vous donner l'envie de faire un maximum de combos. Mention spéciales aux supers-coups et "exécutions" qui profitent de jolies animations. Un point sur lequel nous ne l'attendions pas et qui fait mouche. Un mini arbre de compétence fait son apparition pour améliorer votre force, endurance etc. en échanges de jetons récoltés durant la partie. Si là encore nous ne sommes pas au niveau de ce qui peut se faire dans la concurrence, l'ajout permet tout de même de choisir les facultés selon votre choix. D'ailleurs, question gameplay, force est d'admettre que la formule est de plus en plus varié et de moins en moins répétitive. Certes, c'est loin d'être parfait à ce niveau et on regrette encore les nombreuses quêtes similaires ainsi la certaine lassitude qui peut se faire sentir après quelques heures mais l'on sent l'effort des développeurs de renouveler la formule. Des phases de shoot à dos de dragon, des hordes d'ennemis à affronter à l'aide d'armes de ninjas, courir sur les murs, les énigmes à résoudre, l'exploration etc. Il est clair que l'on a vu pire et qu'un certain nombre d'heures vous sera nécessaires pour finir complétement le jeu. En attrapant les parchemins antiques (au nombre de 10), vous pourrez activer des bonus spéciaux tel que le filtre de vieux films, pouvoir détruire les objets en les touchant ou devenir immortel pour ne citer qu'eux. Dans le rang des nouveautés, on trouve également un mode bataille dans lequel vous pourrez vous affronter en ami jusqu'à 4 joueurs ! Une idée plutôt sympa, surtout que cela permet de profiter de 3 minis-jeux dans un titre déjà complétement jouable en coop. Pour terminer ce test, il me semble important de parler de la qualité des menus et didactiels (parchemins ressemblant à des affiches de vieux films) qui sont jolis et clairement marqué par l'univers Ninjago. Certain critiqueront donc le peu de nouveautés marquantes et pourtant, au fil des épisodes, les titres deviennent de plus en plus aboutis ! Dommage que des petites lacunes techniques viennent ternir le tableau.