Rares sont les joueurs actuels qui connaissent la saga Onimusha qui a tout de même marqué pas mal de joueurs en son temps sur Playstation 2. Si une trilogie à vu le jour à l'époque, ce n'est pourtant qu'Onimusha : Warlords (premier opus de la série) qui profite d'un remake HD. Reste à savoir si le titre n'a pas trop vieilli et a profité d'une mise à niveau convaincante !
Pour ceux qui n'auraient jamais entendus parler de la licence, il me parait importante de refaire un petit topo qui permettra de mieux comprendre l'univers particulier du titre. Celui-ci se situe à mi-chemin entre Resident Evil et Devil May Cry, rien d'étonnant à ce que les développeurs soient Capcom du coup ! En effet, initialement, Onimusha : Warlords devait sortir sur Playstation 1 et aurait dû ressembler à la célèbre jeux de zombie mais le projet n'a pas abouti, ce qui a permis au des développeurs de approfondir pour le ressortir sur PS2. Le jeu prend place au moment d'une bataille entre deux clans qui se nomme Saito et Oda. Ces derniers sont dirigés par un seigneur de guerre du nom de Nobunaga Oda qui, malheureusement va périr au courant de la bataille. Cela n'empêchera pourtant pas à la princesse Yuki, de la famille Saito, d'être kidnappé. N'oublions pas non plus la légion de démons qui a envahi le château de d'Inabayama, ce qui ne facilitera pas le sauvetage.. Je vous laisse bien sûr imaginer la suite qui vous prendra quelques heures (5 pour ma part) pour en venir à bout. Le reproche d'être court lui avait déjà été fait à l'époque, cette fois-ci on lui reproche moins, celui-ci n'étant vendu qu'à 19€99. C'est avec beaucoup de nostalgie que l'on parcourt Onimusha : Warlords, surtout qu'heureusement la narration ainsi que l'ambiance n'ont rien perdus au fil des années. C'est avec beaucoup de plaisir que l'on retourne explorer les niveaux inspirés directement du Japon Féodal en compagnie de notre héro, le samourai Samanosuke Akechi. Si le tout peut paraître un peu kitch (démons, Japon Féodal et mise en scène un peu vieillotte) cela ne m'a pas empêché d'être à nouveau plongé dans l'histoire. Soyons honnêtes, la bande-son n'y ai pas pour rien, principalement car celle-ci était déjà très bonne à l'époque et a profité au passage un nouvel enregistrement pour l'occasion, de quoi satisfaire tous les fans ! Au niveau du gameplay, on redécouvre les décors pré-calculés, les angles de caméras fixe, les herbes pour se soigner, la mise en scène, les énigmes.. Tout nous fait penser qu'on joue à un épisode hors série de Resident Evil. Autant être franc, l'ensemble à tout de même pas mal vieilli, notamment au niveau de la maniabilité qui est rudimentaires (la fautes aux angles de vue fixes qui nous oblige à faire de nombreux allers-retour pour trouver les objets nécessaires à la progression. Les énigmes ne sont plus toutes jeunes non plus puisque dans l'ensemble il vous faudra activer des leviers, trouver les clés et autres mécanismes nécessaires à votre avancé. Au niveau des combats, si ce n'est clairement pas ce qu'on a connu de plus complet, il n'empêche que le titre arrive tout de même à être nerveux et intense grâce aux coups de katana dévastateurs ainsi qu'aux différentes lames mises à sa disposition (feu, foudre, vent). Il est agréable que les sticks soient maintenant jouables (ce n'était pas le cas à l'époque). De plus, il est possible d'effectuer des mises à mort ou encore d'utiliser les contres ou la garde pour rendre les affrontements un peu plus techniques. Pour le reste, le jeu était déjà assez simple de base mais les développeurs ont choisis de proposer comme bonus de ce remake un mode facile qui est disponible dès le départ pour on va se le dire une promenade de santé. Graphiquement le titre profite maintenant déjà d'une prise en charge du 16:9 (contre 4:3) à l'écran, cependant nous vous conseillons tout de même de rester en 4:3, l'image étirée étant clairement moins agréable à l'oeil qu'en format réduit. Pour le reste, grâce aux décors pré-calculés, l'univers n'est pas désagréable à regarder grâce à upscal de qualité, tout comme les cinématiques qui malgré une modélisation à l'ancienne restent crédibles. Dommage en revanche qu'il ne soit pas possible de les zapper et qu'on soit donc obligés de les regarder jusqu'à la fin ! Autre et dernière nouveauté, le choix des langues (dont le français) ainsi qu'un doublage japonais.Etant un amateur de culture (livres, films mais surtout de jeux vidéo) depuis mon enfance, j'essaie de partager ma passion pour l'univers vidéoludique à travers Gamikaze (et ouai, c'est moi le webmaster). Ouvert à la plupart des genres, j'ai quand même une grosse préférence pour les jeux d'actions : FPS, TPS, aventures etc.