Voilà maintenant 2 ans que nous avons découvert la licence Splatoon qui avait réussi à nous convaincre grâce à un gameplay intuitif et agréable à prendre en main. C'est sans surprises que l'on retrouve les Inklings sur la nouvelle console à Nintendo. Véritable suite ou simple mise à jour ?
Pour ceux qui n'avaient pas pu essayer le 1er du nom, il me semble important de réexpliquer les bases de cette saga ! Sachez qu'il s'agit principalement de matchs en ligne où 2 équipes s'affrontent à coup de peinture pour recouvrir un maximum de surface sur le décor avec la couleur de son équipe. L'arsenal se compose donc naturellement de rouleau, pinceau et sceau de peinture. Bien sûr, il est possible d'être équipé d'armes plus basiques comme le pistolet et le lance roquette (eux aussi rempli de peinture). Il est possible d'éliminer ses ennemis, mais vous l'avez compris, l'intérêt du titre repose avant tout sur la stratégie à adopter pour tapisser la map avec notre coloris. Heureusement, après la création de votre Inkling (pas beaucoup de possibilités de personnalisation à ce moment là ), un rapide tutoriel vous propose de redécouvrir les commandes tout en douceur avant d'en découdre sur le mode multi. On découvre ensuite le nouveau terrain de jeu cette suite : le square de Chromapolis, qui vous servira de menu pour accéder aux différentes section du jeu. Pour être tout à fait honnête, si l'idée de rentrer dans des bâtiments n'est pas mauvaise, c'est quand même le menu rapide qui l'emporte haut la main. C'est aussi l'occasion de rencontrer : Coralie et Perle, les nouvelles présentatrices qui s'occupent des Chronique de Chromapolis (celles-ci présentent les niveaux et sont un peu relou à la longue). Pour ceux qui avait apprécié la simplicité des commandes sur le 1er volet, rassurez vous, il est toujours aussi sympa à prendre en main. Se transformer en calamar (pour recharger, se déplacer plus rapidement ou encore passer sous une grille) est toujours aussi cool. Il faut avouer que le fait de ne pas pouvoir contempler la minimap (visible dans le passé sur l'écran du Gamepad) à tout moment en plus d'accéder rapidement un à un endroit. Cette fonctionnalité n'a pas disparu, puisqu'il suffit d'appuyer X pour la faire apparaitre.. ce qui rend la chose moins intuitive ! Les différences avec son prédécesseur ne se limitent pas là mais ne s'étendent pas trop non, loin de là . Le jeu nous propose 10 cartes jouables, soit 4 de plus que le 1er opus à son lancement. Même si l'effort est là , cela reste tout de même assez restreint.. Le véritable atout vient des nouvelles attaques spéciales (qui se débloquent dans la partie une fois votre jauge pleine) qui rajoutent du piment aux parties en plus d'un attrait stratégique supplémentaire. En effet, il est important par exemple d'utiliser son "Armure d'encre" au bon moment pour contrer un ennemi en plus d'en venir à bout ! Le "Chromo-jet" permet quand à lui d'utiliser un jet-pack, ce qui est pratique pour prendre un peu de recul. Au final, c'est plus d'une dizaine de nouvelles attaques que l'on accueilles. On aurait aimé que le même effort soit fournit pour les armes qui sont malheureusement pour la plupart celles que l'on a connu sur la version précédente. Les habits permettent toujours de profiter de bonus lors des parties multi, il est donc toujours aussi utile de penser à change régulièrement de tenue. En plus de la basique Guerre de Territoire, on retrouve cette-fois encore les modes Défense de Zone, Expédition Risquée ainsi que Mission Bazookarpe. La principale nouveautés vient du fait que ceux-ci disposent maintenant d'un classement et de grades propre à chacun, si ce n'est pas grand chose, cela motivera tout de même certain à réaliser les meilleurs scores. Car oui, votre personnage possède encore un rang qui grimpe avec les points récoltés durant une partie. On précise que comme dans le 1er, il ne vous sera pas possible d'accéder à certains modes de jeu avant un certain grade. Cela vous oblige donc à passer un certain temps sur le titre avant de pouvoir en découdre contre les plus fort dans les sections Pros. Cela risque d'embêter certaines personnes qui ont déjà le niveau à devoir passer quelques heures dans des parties publiques avant de passer aux choses sérieuses. Même les boutiques ne sont accessibles qu'une fois le rang 4 passé. On ne peut pas oublier le mode Salmon Run (s'apparente à un mode Horde), véritable nouveauté du jeu. Celui-ci prend tout son sens en coop et vous demander d'affronter de nombreux ennemis. Si il n'est jouable que sur 2 maps, cela ne l'empêche pourtant pas de vous faire passer quelques heures dessus. A vous de faire preuve de réflexes pour éviter les brochets, les Miradors et plein d'autres pièges. Cela permet de rajouter un peu de contenu inédit à cette suite un peu chiche en nouveauté. Le mode solo est lui aussi de la partie mais souffre du même problème qu'autrefois : celui-ci passe plus pour un tutoriel ou un mode défi qu'une véritable expérience lorsqu'on est seul. Les Octariens sont venus mettre la pagaille et ont volé le Grand Poisson-charge, un problème vu que c'est lui qui alimente le square de la ville. A vous de trouver les différents niveau en arrosant de peinture des surfaces invisibles pour y accéder. Réaliser les différentes missions vous fait obtenir tickets qui servent ensuite à acheter des bonus à utiliser en multi. Heureusement, les Boss à affronter sont vraiment bien pensés en plus plaisant à affronter. Cependant, ne vous y tromper pas, en cas de coupure d'internet, ne comptez pas trop sur Splatoon 2 pour vous divertir ! Surtout qu'il n'y a pas de mode en écran partagé, ce qui est un peu dommage pour un titre qui mise essentiellement sur le multijoueur. Seul les Hardcore Gamer trouveront un intérêt à réaliser les meilleurs scores en plus de finir chaque niveau avec toutes les armes. Il me semble important de notifier que le matchmaking fonctionne à merveille, ce qui permet d'enchainer très rapidement les parties sans accrocs. On ne peut pas en dire autant du chat vocal qui s'effectue au travers d'une application mobile (oui, vous avez bien lu, votre smartphone est nécessaire pour parler à ses coéquipiers), le tout avec une interface foireuse (manip à faire en même temps sur la console) et utilisable uniquement en partie privée.Etant un amateur de culture (livres, films mais surtout de jeux vidéo) depuis mon enfance, j'essaie de partager ma passion pour l'univers vidéoludique à travers Gamikaze (et ouai, c'est moi le webmaster). Ouvert à la plupart des genres, j'ai quand même une grosse préférence pour les jeux d'actions : FPS, TPS, aventures etc.