Tests / Wolfenstein II The New Colossus 14/20
Poster sur TwitterEcrit par SpaceMonkey le 04/07/2018 à 15:03
Sorti il y a quelques mois, Wolfenstein II a le droit un portage sur Switch, de quoi ravir les fans de la série ayant opté pour la console à Nintendo ! La question qui se pose est : le résultat tiendra t-il la comparaison avec les versions Playstation 4 et Xbox One ? Réponse dans ce test.
B.J. Blazkowicz est de retour et cette fois-ci, c'est sur Switch que débarque le célèbre tueur de Nazis. La première interrogation a été de savoir quel serait le poids du jeu (surtout quand on sait que les autres versions avoisinent les 50 Go), la console ayant une capacité de stockage de 32 Go maximum. Le code que nous avons reçu était un fichier de 22 Go, pensez donc à faire de la place dans le cas d'un achat en démat. D'ailleurs même dans le cas d'une version physique, il vous faudra télécharger une partie du jeu. Réduire la taille d'un jeu à forcément des répercussions sur la qualité du rendu, quelles sont donc les différences ? Autant vous dire que ceux qui ont profité de la version 4K ne trouvons pas ça très joli sur TV, la distance d'affichage, la modélisation, la résolution ou encore les textures ont dû être revu à la baisse. Le framerate y passe également, celui-ci étant limité à 30 FPS en plus de souffrir de quelques latences. S'ajoute à ça un flou permanent ayant pour but de faire cache misère qui risque d'en agacer plus d'un. Mais malgré ses premières constatation, on ne peut qu'être bluffé du résultat en mode portable qui affiche tout de même des graphismes impressionnants pour la console. Les effets de lumières restent réussis, et on oublierait presque à certains moments le floutage omniprésent. Comme vous le savez sûrement, il s'agit d'un portage, ne vous attendez donc pas à du contenu supplémentaire, la version étant identique à l'originale (en mode non-censuré de plus). Du moins si on oublie la pièce secrète qui abritait des défis chronométrés qui a disparu ou encore les DLC sortis depuis eux aussi absents. Au niveau des contrôles, il faudra un certain temps d'adaptation pour les sticks de la console qui sont clairement différents de ceux des concurrents. On ne peut donc que saluer le travail du studio qui a réussi ici un portage de qualité sur console portable, de quoi rassurer ceux qui appréhendaient la sortie du titre su Switch. Test réalisé par SpaceMonkey sur PlayStation 4 en 2017 : Tout d'abord, commençons par replacer le contexte qui a été posé dans le dernier volet puisqu'il s'agit ici de la suite directe. Imaginez que les nazis aient gagné la seconde guerre mondiale et domine à présent une partie du globe. Après avoir semé un joyeux bordel à Berlin, Blazkowicz est malheureusement en (très) mauvais état.. Bien sûr, il peut compter sur l'aide de la résistance qui serait prêt à tout pour qu'il reste en vie. Et il le faut puisque le prochain combat risque d'être plus compliqué que le précédant. En effet, l'armée allemande à envahi les Etats-Unis et a fait exploser une bombe nucléaire sur Manhattan. Après avoir perdu la guerre, le pays de l'Oncle Sam s'est donc rangé du côté des vainqueurs. Un choix qui arrange fortement une partie de la communauté puisqu'une partie du territoire (le sud) est contrôlé par le Klux Klux Klan. Cette fois encore, on un très bon boulot a été réalisé pour rendre cette histoire crédible mais c'est surtout la manière dont les développeurs ont réussi à pointer là où ça fait mal qui impressionne. Car oui, il s'agit aussi d'une très bonne critique de la société actuelle qui connait toujours des problèmes de racisme. On admire également l'humour toujours aussi déjanté dont MachineGames fait preuve tout au long de l'aventure. Un mélange qui de base est loin d'être digeste (nazis + violence + humour = cool ?) et qui fonctionne pourtant à merveille ! Pas sûr que tout le monde arrive à traiter un sujet aussi sérieux avec autant de brio. Bien sûr, il s'agit d'un point qui avait déjà réussi à nous séduire il y a 3 ans et qui sera très certainement à la hauteur de vos attentes. Les fans seront ravis d'apprendre que cet opus est l'occasion d'en savoir plus sur notre héros préféré, du moins plus précisément sur son histoire et les raisons qui l'ont poussé à devenir ce qu'il est aujourd'hui. La narration est donc de très bonne qualité, bien que l'on puisse tout de même lui reprocher l'absence de réelles surprises. Tout comme on est assez content de pouvoir retrouver les différents personnages que l'on avait apprit à connaitre (Caroline, Anya, Max, Bombate ou encore Frau Engel) qui laissent place à des dialogues toujours aussi sympas, surtout quand on sait que ceux-ci peuvent-être tristes, drôles, voir même complétement WTF. Un véritable soin a été apporté à l'écriture, et cela ce sent. En plus, de nombreuses conversations "annexes" vous sont proposées à bord du Marteau d'Eva (sous-marin de la résistance) et il serait dommage de s'en priver. Profitez également de combat contre le 3ème Reich toujours plus impressionnants les uns que les autres, le tout saupoudré d'une mise en scène excellentes. Une véritable réussite. Et le gameplay alors ?! Dès le début, le titre nous met dans une situation pour le moins cocasse avec notre personnage qui est en chaise roulante et qui doit pourtant dégommer un maximum de nazis ! On comprend à ce moment que cette fois encore, le résultat risque d'être bourrin à souhait. Et effectivement, durant la douzaine d'heures de la campagne, on ne peut pas vraiment dire que les différences avec son aîné soit flagrante. Si le scénario s'assume plus déjanté que dans le précédent volet en plus d'être de meilleure qualité, ce n'est clairement pas le cas de la jouabilité qui est grosso modo la même. Il est toujours possible de jouer un peu en infiltration même si l'on retient surtout les longues et nombreuses scènes de gunfights. La faute à une IA qui est souvent complétement à la ramasse et montre ici ses limites ! Certain trouveront peut-être le tout répétitif, surtout si il s'agit d'un aspect vous ayant déjà dérangé sur Wolfenstein : The New Order . L'arsenal est lui aussi plus que connu car l'on retrouve les armes du précédent (uzi, fusil à pompe, carabine etc). Heureusement, une nouveauté a quand même fait son apparition et pas des moindre : la possibilité de porter jusqu'à 2 armes (soit une dans chaque main) ! En plus de pouvoir tirer 2x plus de balles (et pas forcément les mêmes), cela permet de pouvoir tirer à courte et à longue portée en même temps. Un avantage qui est loin d'être négligeable. Il ne faut pas oublier les armes lourdes qui sont de la parties et peuvent vous permettre de prendre rapidement l'avantage grâce à une puissance certaine. Petite subtilité, il vous sera demandé au début (petit clin d'oeil pour ceux qui ont joué au premier) de choisir entre Wyatt et Fergus. Selon votre choix, votre arme de prédilection ne sera pas la même (électricité ou feu). Une idée sympa, surtout quand on sait que les deux ne proposent pas du tout les mêmes effets. Pour le reste, il est important de souligner que le système de modification de votre arsenal a été modifié. A vous de trouver des kits d'amélioration cachés un peu partout pour les upgrader vos armes. Petit bémol, le bestiaire est tout de même un peu trop restreint et ne propose que peu de nouveautés par rapport à il y a 3 ans. D'un autre côté, les développeurs ont souhaités rendre plus grand les niveaux sans que cela ne desserve le jeu mais le fait est que c'est assez inutile (à part peut-être pour la recherche des éléments cachés qui est du coup un plus difficile).Date de sortie | 29/06/2018 |
Saga | Wolfenstein |
Editeur | Bethesda Softworks |
Développeur | MachineGames |
Type(s) | FPS |
Supports | physique |
Etant un amateur de culture (livres, films mais surtout de jeux vidéo) depuis mon enfance, j'essaie de partager ma passion pour l'univers vidéoludique à travers Gamikaze (et ouai, c'est moi le webmaster). Ouvert à la plupart des genres, j'ai quand même une grosse préférence pour les jeux d'actions : FPS, TPS, aventures etc.