Les trois plus grandes races de la planète reviennent dans une bataille ultime et épique, qui de l'alien, du marine ou du predator ressortira victorieux de cet Alien versus Predator ?
Cela fait maintenant neuf ans, date du dernier titre de la saga sur PC communément appeler AVP pour les intimes, que les fans attendent un titre sur consoles hd. Sega reprend donc le flambeau à la place de Sierra afin d'apporter une touche de fraicheur à cette série connue de tous à travers notamment les films portant le même nom. Bref rappel pour les jeunes ou personnes ne connaissant pas cette série, trois races du système solaire s'affrontent sur une planète pour leur survie, leur domination ou bien encore dans une quête d'expansion. Ainsi donc trois campagnes différentes s'offrent au joueur, celle du marine, de l'alien et du predator, à noter que ces trois races seront bien évidemment amenées à se rencontrer et s'affronter durant leurs périples. Voilà donc ce qu'offre AVP en résumer, trois races, trois campagnes, une même et unique lutte acharnée. Ce troisième épisode de la saga appeler Alien vs Predator et non pas AVP3 début avec la découverte d'un ancien temple ou la découverte majestueuse d'une mystérieuse pyramide, vestige ancien, serait source de savoir et de ressources restant tout autant énigmatiques. c'est ainsi que commence la trame principale de nos trois protagonistes aux trois chemins différents, mais rallier à un même et unique destin. Trois campagnes s'offrent au joueur entre la survie et l'angoisse du marine, la chasse et la domination du Predator ou encore l'expansion et la défense de l'alien , ces dernières proposent un gameplay tout aussi différents avec un univers particulier, passons en revue ce que propose ces trois types de gameplay. Premièrement le Predator, la star du camouflage optique qui pourrait très bien rivaliser avec celle de Snake, ce gameplay est plus basé sur l'infiltration, la chasse à travers un arsenal de pointe connu du film à savoir canon d'épaule, lance, le superbe disque boomerang dévastateur, sans oublier les différentes modes de visions à savoir thermique pour les humains et celle pour les aliens les mettant en subrillance de couleur verte dans les endroits sombres, aucun de vos ennemis pourra se cacher autant dire. Mais la grande nouveauté différent de l'ancienne épisode réside sur le fait que notre chère Yutah peut utiliser son déformateur de voix afin d'imiter celle d'un humain, idéale pour séparer deux troupes afin de s'occuper tranquillement d'un petit faible humain à coup de griffes. l'idée est bonne, mais mal exploitée par une IA défaillante et assez crédule qui ira toujours voir lorsque vous userez de cet artifice. Une nouveauté n'arrive jamais seule et autre grande innovation concernant ce Predator et aussi de l'alien décris et expliquer plus amplement ensuite, l'arrivée des stealth kills. A l'instar d'un tenchu et talentueux shinobi la possibilité d'effectuer une attaque furtive tout aussi mortelle sera possible. Une option vraiment jouissive proposant un réalisme assez bluffant et troublant, petit exemple lorsque une tête est extirpée de son corps pendant quelques instants les yeux du défunt tournent avant de s'éteindre ou bien encore lors d'un égorgement la visibilité des artères se fera à l'écran, la violence à son paroxysme. A savoir qu'il en existe plusieurs selon votre position par rapport à l'ennemi, cette nouveauté donc apporte vraiment une fraîcheur au gameplay comparer à celle de la version du PC. Le marine quant à lui reprend vraiment un gameplay simple d'un type FPS c'est-à -dire sans aucune nouveautés actuelles que nous avons pu connaître dans ce domaine comme ce qu'à pu proposer Killzone 2. Un sentiment donc d'amertume et de retour en arrière se fait ressentir de la manière d'aborder cette campagne. Cette frustration est en partie dissimulée via la peur et l'angoisse alimentée par les aliens sombres et ravageurs, les couloirs confinés obscurs. Autant de détails qui contribuent vraiment à l'immersion de ce pauvre et faible marine qui de part son arsenal et son gameplay restent assez sommaire. Etrange sentiment, car avec son gameplay préhistorique cette campagne est vraiment celle qui sort du lot comparée aux deux autres justement par ce sentiment d'angoisse, de peur, d'oppression et de la faiblesse de ce petit homme livré à ces deux carnivores sur un plateau d'argent. A noter que ce marine est dépourvu de stealth kills, mais il pourra se débattre lors d'une prise aux griffes de l'alien. Il faudra donc avancer avec prudence voir les moindres recoins afin de justement ne pas se faire prendre par l'ennemi sous l'effet de surprise, cet aspect vient consolider l'immersion. Arrive enfin la campagne du xénomorphe la plus paradoxale des trois, l'alien propose un système de combat rapprocher ou ici l'idée de ruse et d'approche furtive sera vraiment la pièce maitresse de votre système de jeu, car un alien visible est un alien qui ne tient pas plus de cinq minutes sous le feu ennemis. Grace à sa souplesse cette créature à la faculté de coller aux parois et de bondir férocement sur ses proies grâce à ses sens surdéveloppés, perception des auras etc. Et bien évidemment le problème et les limites de ce gameplay commencent dès lors avec cette possibilité de se coller aux murs et plafond, la caméra nerveuse n'arrange rien, on se perd souvent et justement le gameplay de l'alien tout comme chaque titres de la saga pose un réel problème encore maintenant. Les développeurs ont rajoutés un système de direction permettant de savoir ou est ce qu'on se trouve (plafond, mur), mais cela ne suffit pas et il est assez difficile de trouver ses repères, un travail plus approfondis sur ce gameplay aurait surement été plus appréciable. Une des nouveautés concernant l'alien est l'arrivée des mis à mort furtifs tout comme le prédator, mais aussi la possibilité de pousser de petits cris stridents déchirant les cieux afin d'alimenter l'angoisse des marines ou bien encore les divisés afin de pouvoir mieux se nourrir. Autre nouvelle capacité, la possibilité de pouvoir se cacher dans de petits recoins de mur, trous, ou encore canalisations afin de se rendre invisible et de bondir plus férocement sur ses victimes. Un gameplay basé donc sur la furtivité, la prudence et ou l'obscurité sera votre fidèle et unique compagnon, couper le courant, casser des lampes pour vous rendre le plus invisible possible. Soit dit en passant l'alien pourra aussi agrandir la ruche en capturant des hôtes via les facehuugers, rien de bien intéressant sur le point de vue joueur uniquement visible par rapport à un succès. Côté ambiance et réalisation là encore le bilan reste mitigé, si la bande-son reprend assez fidèlement les thèmes cinématographiques et favorisent l'immersion à travers cris de terreur, gloussements lors des mises à mort ou bien encore armes des créatures il en est pas de même concernant les graphismes des cadres idylliques de ce Aliens vs Predator. En évoluant dans une jungle, une colonie désaffectée ou bien une ruche, les décors il faut l'avouer retracent assez fidèlement l'univers des trois personnages en relation avec leurs campagnes, mais un certain goût de déjà vu ou d'insatisfaction se fait sentir, en vue de ce qu'à pu proposer certains titres dans le genre FPS l'idée de dépasser est bien présente. La modélisation des personnages et correct sans pour autant être vraiment poussée comme ce que nous avons pu voir avec les autres titres du genre. Mais la force des AVP réside surtout sur le multi online permettant de rassembler les plus féroces assassins de la galaxie même si cela se limite uniquement à notre petite planète Terre. Au programme Sega apporte de nouveaux modes, au total sept modes référencés dans ce multi, du classique deathmatch en passant par le conquest, différents nouveaux modes font leur apparition. Tout d'abord, le mode survie pouvant aller jusqu'à quatre joueurs, marines, ici le but est de résister à une horde d'aliens de plus en plus importante à chaque palier un peu comme ce que proposait le mode zombies nazis de Call Of Duty, autant dire que le sentiment de frustration, quant le joueur se retrouve seul et voit ses frères tombés les uns après les autres, devient vite élevé. Autre nouveau mode assez sympathique celui du Predator dans une jungle, un joueur incarne le féroce chasseur pendant un laps de temps ou il devra chasser les humains, un rappel et clin d'oeil du film premier du nom. Le marine devra à la fois veiller à sa couverture et le Predator tuer le plus de marines dans le but de récolter ses célèbres trophées, à savoir que lorsque un joueur abat le chasseur il devient chasseur lui-même. Et pour finir un mode qui se démarque vraiment de tous les autres celui de l'infestation, il met en avant le principe même de l'alien pour agrandir sa ruche. Dans une map, un joueur prend le rôle de cette créature et le reste fait partie d'une escouade le but étant pour l'alien de tuer sa proie ce qui aura pour effet d'agrandir sa ruche, un ennemi tué est un allié de gagné et pour les marines de ne pas se faire dévorer durant le temps impartis. Autant dire que ce dernier sera très vite dépassé par les évènements lorsque deux marines seront infectés et qu'il se retrouvera tout seul face une horde ou la fuite pour la survie sera seule échappatoire. Donc en somme des modes vraiment intéressants et agréable à jouer sur le multi online. Aliens vs PredatorAprès neuf années d'attente pour son atterrissage sur console HD déçoit un peu avec un gameplay dépassé connu des anciennes générations sur ce point trahit, dépite. Malgré les innovations et améliorations du concept le titre de Sega remplis ses promesses et objectifs à moitié malgré un bon travail fait de part sa réalisation et son ambiance. Les trois campagnes assez courtes proposent certes différents embranchements, mais ne séduisent pas concernant leur gameplay mise à part celui du Prédator et l'ambiance procurer par la campagne solo du marine. La base est là certes il faudra juste mettre à jour et approfondir et exploiter les différents protagonistes. Sans doute une longue attente qui lui a coûté préjudice qui n'a pas su évoluer avec ses grands rivals du FPS. Ceci étant trois plus plus tôt le titre aurait conquis.