Plus d'un an après la sortie de Burnout Paradise, Son édition "ultime" arrive en magasin. Fort du plein de nouvelles mises à jour, le contenue de cette nouvelle version s'en trouve largement amélioré, on y trouve notamment l'ajout de motos en plus des voitures et pas mal d'autres choses, sur lesquels on reviendra plus en détails dans la suite du test. Ressortir le même jeu, plus d'un an après la sortie du précédent, uniquement avec des mises à jour gratuites et une payante en plus, est ce suffisant ? Est-ce que cela peut relancer les ventes du titre auprès de ceux qui n'auraient pas déjà succombé au très bon Burnout Paradise ?
Bien entendu le Burnout Paradise: The Ultimate Box étant Burnout Paradise avec toutes les mises à jour sorties à l'heure actuelle, Chose importante à saluer, jusqu'à la sortie de cette nouvelle édition de Burnout toutes les MAJ étaient gratuites, Criterion Games et Electronic Arts ont fait un boulot énorme pour les joueurs et on les félicite. Nous allons donc commencer par détailler le contenu des ajouts des différents packs : Burnout Paradise Cagney : Ajoute de nouveaux challenges. Burnout Paradise Bikes : ajoute des motos.Burnout Paradise party : Mode 2 à 8 joueurs hors ligne, avec une seule manette (Malheureusement pas d'écran splitté). Pour remettre les choses dans leur contexte, un petit résumé des caractéristiques du titre s'impose. Burnout Paradise est un jeu de voiture, dans un univers ouvert, c'est-à -dire que ; entre les "missions", il est possible de se balader tranquillement (ou non), dans la ville complètement modélisée, bourrée de raccourcis et d'objectifs secondaires à atteindre. Pour déclencher une mission il suffit de s'arrêter à une intersection, et d'appuyer sur LB + RB. Il n'y a pas de scenario, ce qui rend la progression assez décousu. On enchaine les courses, les concours de takedown et autres. l'absence de but, mise a part pour ceux qui souffre de collectionnite aiguà«, donne une dimension de défouloir au titre, on peut y jouer 5 minutes quand l'envie nous en prend et s'arrêter. c'est surement un choix des développeurs, qui au vu des derniers Need For Speed était le bon il y a un an et le reste aujourd'hui. Il reste encore à parler des voitures. Elles sont classées en 3 catégories, Vitesse, cascade et agression. Les voitures de la catégorie vitesse bénéficient d'un boost qui ne peut être utilisé qu'une fois la barre remplie, mais une fois celle-ci remplie, si le boost est utilisé en continu, il y a possibilité d'enchainer les barre de boost, car celle-ci se remplie à la fin de la précédente si il y'a eu un minimum de prise de risque. Avec un peu de pratique on peut avoir un boost quasi-infini. Les véhicules cascade ont eux un boost qui se rempli plus vite avec les sauts, drift. et enfin les véhicules de type agression possèdent une barre de boost qui va grossir en faisant des takedown, donnant un boost bien plus long. En ce qui concerne les graphismes, malgré le fait que le jeu soit sorti il y a plus d'un an, on peut dire que graphiquement ca tient toujours la route. Même si l'environnement est loin d'être au top, les textures sont souvent moyennes et les rues assez vides malheureusement.Mais il faut se dire que Burnout n'est pas un jeu dans lequel on est censé admirer le paysage, sauf pour découvrir les passages secrets, autrement le décor défile, légèrement flouté, à cent à l'heure. La modélisation des véhicules et notamment des crashs sont particulièrement réussies. Les vitres qui se cassent, la carrosserie qui se raye. Voir la voiture se déformer complètement, les roues qui sont expulsées quinze mètres plus loin, l'avant de la voiture complètement compressé. Les voitures prennent très cher dans ce Burnout. ca fait partie des choses qui n'ont pas pris un coup de vieux. On peut aussi le dire à propos du gameplay, très arcade, dynamique. Bref un vrai défouloir, on déboule dans les rues à la recherche de raccourcis, bien souvent sur le fils en frisant l'accident à chaque virage, la sensation de vitesse est accentuée par un flou de très bon gout (ce qui n'est pas le cas tout le temps, loin de là ) ; c'est grisant. Le gameplay offline se montre attrayant, mais devient vite répétitif. Les différentes épreuves sont très agréables à jouer et extrêmement nombreuses. On dénombre pas moins de 6 épreuves différentes, Traque, Course, Parcours Burning , Road Rage, et Cascade. Dans ces épreuves on est amené à faire plus d'un certain nombre de takedown, de résister aux attaques des autres concurrents ou encore plus simplement d'arriver le premier à un point donné. Les courses ne sont pas très relevées, en générale sauf grosse erreur de parcours, elles sont facilement gagnées. Les takedown assez simple à placer etc.. Tout ça, malgré le fait que la navigation est assez périlleuse à grande vitesse, le manque d'indications claires à l'écran nous oblige à regarder souvent la mini carte et en générale si on ne frôle pas l'accident, on se crash.Le soft est 100% arcade, les véhicules se manient aisément, même à très grande vitesse, ce qui participe à la facilité générale du titre. Je vous ai parlé précédemment des différentes courses, le temps est venu de les détailler. Commençons par traque, dans ce mode on doit aller d'un point A à un point B tout en survivant à nos poursuivants avec leur voitures surpuissantes. Le mode course quant à lui est un classique, Plusieurs concurrents, le premier arrivant à la ligne d'arriver gagne, sachant que tous les chemins sont possibles. Road Rage reprend l'essence même de Burnout ; les Takedown, dans ce mode il s'agit de faire un certain nombre de takedown dans le temps imparti. Dans le mode cascade il va falloir faire le plus de dégât, avec l'aftertouch qui permet de diriger l'épave de sa voiture après le premier crash, et utiliser les divers bonus à bon escient. Pour le mode Parcours Burning il faut prendre les parcours les plus risqués, saut... On passe du bon temps en enchainant les épreuves, mais seul, à très grande dose, on se lasse. Le plus souvent la plus agréable partie du titre, consiste à se balader sans but a travers la ville. On note l'apparition des motos, avec le pack correspondant inclus dans le jeu. Les sensations sont agréables et le gameplays reste assez similaire à celui des voiture, c'est ultra arcade. Les missions et challenge sont les mêmes. Mise à part le fait que lorsque l'on se crash, un assez désagréable écran blanc nous ramène directement sur la route, il n'y a pas grand-chose à ajouter, si ce n'est le fait que cela change agréablement des voitures, pour un pack distribué gratuitement, il est de très bonne facture. Finissons ce test en parlant du mode online, intégré de belle manière, il suffit d'appuyer sur la flèche droite, très bien pensé, ce mode ultra complet et long risque de vous occuper de longues heures. Pour peu que vous jouiez avec des amis, errer sans but dans la ville avec eux, ou participer aux très nombreux challenges présent démultiplient la durée de vie du titre. Le tout étant très facile d'accès, on est vite prit au jeu. Qui va faire le plus long drift ? , le plus long trajet à contre-sens ? Etc.... On est inondé de statistiques qui réveillent notre instinct de compétition et au final on se retrouve à se baladé à la recherche des meilleurs sauts ou tout simplement à tenter de battre le record d'un amis... La ville étant la même que pour le offline avec autant de secrets à découvrir, il y a de quoi faire.Date de sortie | 24/01/2008 |
Saga | Burnout |
Editeur | Electronic Arts |
Développeur | Criterion Games |
Type(s) | Course |
Supports | physique |