Tests / Assassin's Creed Odyssey 18/20
Poster sur TwitterEcrit par SpaceMonkey le 01/10/2018 à 13:00
Annoncé lors de l'E3 2018, Assassin's Creed Odyssey sort seulement 1 ans après la commercialisation de Assassin's Creed Origins, ce qui n'était pas vraiment rassurant. Et pourtant, lors de nos essais à l'E3 et à la Gamescom, nous avions été agréablement surpris. Ce périple en Grèce Antique est-il le meilleur de la saga ?
Dans Assassin's Creed Origins, nous étions déjà remontés très loin dans le temps en compagnie de Bayek. Ce nouvel opus se déroule 400 ans plus tôt, de quoi faire un véritable voyage dans le temps à une époque à laquelle Sparte était en conflit contre Athènes, ramenant avec eux tous leurs alliés respectifs dans ce qu'on appelle aujourd'hui la guerre du Péloponnèse. C'est dans ce contexte qu'Alexios ou Kassandra vont devoir évoluer car oui, vous avez maintenant le choix d'incarner une femme ou un homme au début du jeu. S'il n'y a aucune différences dans le scénario entre les deux personnages, on apprécie tout de même l'idée surtout que cela colle très bien avec la volonté des développeurs de laisser aux joueurs de la liberté, mais j'y reviendrai plus tard. Pour éviter tout spoil potentiel, je vais éviter d'en dire trop et m'en tenir à l'essentiel. Notre héro est un(e) mercenaire à l'enfance pour le moins difficile qui n'est absolument pas lié à l'ordre des Assassins. Son seul objectif est d'en apprendre plus sur ses origines en se faisant de l'argent au passage, bien évidemment. Vous devrez donc copiner avec les Spartiates ou encore avec les Athéniens, selon les informations qu'ils détiennent. Mais il ne s'agit pas de la seule menace qui plane puisqu'un mystérieux culte avec de nombreux membres en a également après vous et il vous faudra bien évidemment les trouver. Pour ceux qui se demandent, il s'agit toujours de l'Animus et nous sommes encore en compagnie de Layla Hassan. Dommage toutefois que cette partie soit encore mise de côté. Au final, le jeu est composé de 3 arcs narratifs bien distincts qui vont commencer à des moments différés dans l'histoire qui évoluent selon vos choix (9 fins possibles ) ! En plus de vous faire côtoyer des personnages comme Socrate, Périclès ou Hérodote, l'écriture du scénario est meilleur que dans l'épisode précédent, en plus d'être plus mature (c'est valable pour les quêtes annexes qui sont toutes scénarisées). Bien sûr tous les dialogues ne sont pas au même niveau, tout comme les intrigues, mais on ne peut que saluer l'effort de nous donner le choix lors des dialogues. Si vous souhaitez avoir des relations sexuelles avec tout ce qui bouge, sachez que c'est possible ! Maintenant que vous êtes rassurés sur la qualité de l'histoire, quand est-il du gameplay ? On retrouve ici la plupart des idées d'Assassin's Creed Origins, si ce n'est que celles-ci sont encore plus poussées. Le jeu devient très clairement un RPG assumé dans lequel votre niveau à une importance cruciale (très difficile de vaincre des ennemis plus élevés), tout comme votre équipement (armes et tenue) qu'il vous faudra régulièrement changer (eux aussi ayant un niveau), améliorer, graver (après gravure, profitez de 2% de dégâts supplémentaires par exemple), vendre (parce qu'il faut de l'argent). Mais parlons maintenant des aptitudes qui sont divisées en 3 sections bien distinctes (Chasseur, Guerrier et Assassin). Il vous faudra choisir soigneusement selon votre gameplay car si vous préférez la jouer infiltration par exemple, mieux vaut choisir des atouts sur les approches discrètes. De quoi renforcer cette impression d'avoir le choix d'évoluer selon nos choix et actions. Au niveau de la jouabilité, la prise en main est toujours aussi agréable et l'utilisation des atouts se fait facilement puisqu'il suffit d'appuyer sur la gâchette et une touche (à vous de choisir laquelle pour la compétence souhaitée). Pour les utiliser, il vous faudra utiliser de l'adrénaline, celle-ci s'obtient en portant des coups, en esquivant ou en parant des attaques ennemies. D'ailleurs, en plus des parades, il est maintenant possible de bloquer une attaque, ce qui à pour effet de rendre les combats plus dynamiques et intéressants. Dommage que l'IA soit toujours un peu à l'ouest, surtout lorsqu'il s'agit de nous remarquer en train de tuer un ami à eux devant leurs yeux. Pour le repérage, votre aigle (Ikaros) est toujours votre meilleur ami, et vous donnera l'emplacement de toutes les cibles et trésors cachés. Le gameplay en mer a lui aussi évolué même si on retrouve des mécaniques de base comme tirer (flèches, lances ou d'utiliser le feu), d'aborder un équipage après l'avoir attaqué ou encore pouvoir éperonné le navire adverse. La grosse nouveauté est de pouvoir recruter vous même l'équipage de votre navire en explorant la carte, puisqu'il vous faudra assommer un ennemi rencontré pour le convaincre. Les lieutenants recrutés permettent d'obtenir des bonus en plus de pouvoir venir vous aider dans des combats sur la terre ferme. Pour le reste, votre navire pourra lui aussi subir des modifications, notamment l'arsenal, les dégâts infligés par celui-ci, l'endurance de votre bateau ainsi que l'apparence de l'équipage et du navire. Je ne vais pas vous cacher avoir un gros faible pour les affrontements navals qui peuvent devenir impressionnants ! Mais parlons maintenant d'une autre fonctionnalité inédite : les mercenaires. A vouloir faire trop le malin en enchaînant les contrats, cela finit par attirer l'attention de personnes mal intentionnées. Elles vont donc mettre une prime sur votre tête et ainsi vous faire poursuivre par des mercenaires. Avec des noms digne des orcs dans la saga La Terre du Milieu, ceux-ci peuvent être particulièrement costaux. Plusieurs choix s'offre à vous, payer la prime pour plus de tranquillité, tuer l'auteur de celle-ci, ou tout simplement s'occuper des gros bras à nos trousses. Une idée sympa, surtout qu'elle n'est pas la seule ! En effet, chaque zone à son propre gouvernement avec une jauge de puissance. Comme dans Far Cry il vous faudra tuer les capitaines, voler le trésor public, tuer le dirigeant ou encore détruire les ravitaillements. Une fois celle-ci au plus bas, vous pourrez participer à une bataille de conquête où de nombreux soldats s'affrontent. On sent l'inspiration de For Honor pour le champs de bataille et ce n'est pas pour nous déplaire, surtout que vous pouvez choisir avec quelle faction vous souhaitez vous battre, une idée particulièrement intéressante, surtout que vous ne pourrez pas revenir en arrière ! Pour finir, impossible de ne pas parler de l'aspect visuel et sonore du titre. Pour ce qui est des graphismes, on retrouve le même moteur que dans Assassin's Creed Origins mais ici, les décors sont plus variés et profitent de plus de détails. Difficile de ne pas tomber sous le charme des paysages qui sont dignes d'une carte postale qui s'offrent à nous ! Il s'affiche très clairement comme l'un des plus beau jeu à monde ouvert disponible sur console. Et ce ne serait pas pareil si nous ne profitions pas de la magnifique bande sonore qui nous amène clairement à l'époque du titre (thèmes musicaux, accent dans les dialogues, les chants de l'équipage sur le navire etc).Date de sortie | 05/10/2018 |
Saga | Assassin's Creed |
Editeur | Ubisoft |
Développeur | Ubisoft |
Type(s) | RPG / Action |
Compatibilité | Optimisé Xbox One X |
Supports | physique |
Etant un amateur de culture (livres, films mais surtout de jeux vidéo) depuis mon enfance, j'essaie de partager ma passion pour l'univers vidéoludique à travers Gamikaze (et ouai, c'est moi le webmaster). Ouvert à la plupart des genres, j'ai quand même une grosse préférence pour les jeux d'actions : FPS, TPS, aventures etc.