On l'a remarqué lors de la campagne de communication qui a accompagné le développement du titre, Codemasters a choisit de mettre l'accent sur le réalisme et les conditions de courses pour séduire les joueurs. De nombreuses petites nouveautés viennent enrober la grande révolution: le retour du mode carrière. Suffisant pour relancer une licence presque en bout de course ?
En bout de course c'est certes un peu sévère mais il ne faut pas se voiler la face. Si les studios continuaient sur cette voie, nul doute que bon nombre de joueurs aurait lâché la licence. Je ne vais pas faire durer le suspens pour les fans qui sont au bord du taillage de veine: pose cette lame Jean-Louis, cette opus sens bon la bonne surprise. Des petits détails comme le tour de chauffe à la gestion des pneus qui deviendra plus importante en course Codemasters a voulu enfoncer le clou et sortir d'une série d'opus plutôt moyen. Sans être la perfection incarnée on peut dire que c'est réussit grâce à une ensemble de bonne facture bien que quelques défauts viennent ternir la prestation globale. Tout d'abord la nouveauté à souligner est incontestablement la réapparition du mode carrière. A vrai dire, même si d'autres modes (contre la montre, championnat du monde...) sont proposés. L'intérêt du titre résidera surtout autour du mode carrière. Absent du dernier opus, son arrivée viendra satisfaire les amateurs comme les mordus de F1 notamment grâce au choix entre un WE complet ou abrégé. Selon votre choix, les essais libre, les qualifications & la course auront une durée différente. On y reviendra plus tard mais niveau réalisme c'est beaucoup mieux que l'opus précédent et on sent des les premières minutes que F1 2016est parti pour donner un second souffle au titre. Seul petit accroc au mode: la possibilité de commencer dans n'importe quelle écurie. On aurait préféré un mode spécial où l'on serait obligé de partir en bas de la grille pour gravir les échelons un à un. Or, vous pourrez aussi bien piloter pour Renault que pour Mercedes, poussant ainsi Rosberg sur la touche. Attention à ne pas recevoir une casquette dans la gueule, Hamilton peut vous en dire deux mots. Pour le reste, F1 2016tente de jouer dans la cour des grands en proposant un mode carrière plutôt complet. Parfois même plus que certains concurrents en proposant des cinématiques pour illustrer vos rapport avec votre team ou votre agent. Seul hic, celles ci sont d'une réalisation et d'une qualité graphique clairement insuffisante pour un jeu sur console dernière génération. Tout n'est pas réussit et nous ne sommes pas sur un grand chelem mais les développeurs ont au moins le mérite de vouloir proposer du contenu que certains monstre du sport virtuel n'ont pas. (Oui, je parle de toi mon cher FIFA). Les rivalités installées entre votre pilote et un adversaire rajoutent un petit effet de compétition dans la compétition même si on aurait aimé plus de cinématique pour les mettre en applications. (Suis je trop gourmand ? peut être.). Dès les premiers essais libre, on s'y croit et on comprend le côté technique que vient ajouter ce F1 2016. Tout d'abord pas le gameplay proposé où vous pouvez partiellement dire au revoir au mode arcade. En effet finit les freinages où votre monoplace colle au bitume, il faudra ici être beaucoup plus rigoureux pour bien négocier les différentes courbes du jeu. De la trajectoire à la réaccélération qui dépend de cette dernière, tout a été prit en compte pour proposer un gameplay bien plus attractif et surtout réaliste que par le passé. D'autant que votre conduite aura un impacte non négligeable sur votre monoplace. Prenez des freinages trop en retard, en plus de faire une sortie de route vous userez sensiblement vos pneus parfois au point de les crever. Une bonne gestion de votre bolide est requise mais heureusement des outils sont présents pour vous aider. Comme un vrai pilote, les fameuses séances d'essais libre abordées plus haut vous offre la possibilité de faire progressez votre monoplace. Vous pourrez au choix tester les pneumatiques, effectuer des tour rapides enchaînés ou en reconnaitre les circuits pour parfaire votre expérience. A clé des crédits que vous pourrez dépenser dans votre section Recherche & Développement. Moyennant dépense vous devrez dépenser ces crédits pour améliorer certains paramètres de votre voiture. Si on a pu voir que le mode carrière était complet et réussit, le titre souffre d'un défaut assez récurrent des jeux estampillés F1: des graphismes rarement aux niveaux attendus. Encore une fois le ressenti habituel sera de mise: c'est pas moche certes, mais c'est pas joli non plus. F1 2016est comme cette pizza dégueulasse, qu'est jamais dégueulasse par définition car c'est une pizza mais de qui on attendati bien mieux. Si les monoplaces sont évidemment plutôt bien réalisées, c'est surtout l'environnement qui viendra faire tâche. Les différents effets ne sont pas bien réalisés et il arrivera même à votre écran de connaître quelques saccade lors de sortie de route trop violente. La faute à une IA améliorée mais qui garde le même défaut schyzophrénique. Alors que leur comportement est plutôt réaliste, ils peuvent parfois venir vous percuter même par derrière et ceux sans prendre le moindre avertissement. Tandis que de votre côté si vous tapez trop fort un adversaire vous y passerez sans soucis. Quelques défauts viennent donc noircir la conclusion final mais si F1 2016n'est pas un jeu parfait, il va enfin satisfaire de nombreux joueurs amateur comme confirmés.Date de sortie | 19/08/2016 |
Saga | F1 |
Editeur | Plaion |
Développeur | Codemasters |
Type(s) | Course |
Supports | physique |
Hey les baltringues qui n'ont rien d'autre à foutre que de visiter mon profil ! Moi c'est Shopa, Yougz, ou votre altesse comme vous voulez. Grand amateur de RPG, je suis de ceux fascinés par les jeux qui ont une réelle profondeur, à la limite du philosophique. Sinon je kiff aussi les jeux de sports, d'actions, les TPS, bref tout un programme ! J'essaye d'être drôle parfois, mais je réussis rarement. Need level up.