Tests / Homefront : The Revolution 10/20
Poster sur TwitterEcrit par SpaceMonkey le 20/05/2016 à 00:00
5 après l'échec du 1er Homefront , c'est cette fois-ci Dambuster Studios qui s'occupe du développement après avoir racheté la licence à THQ. De quoi laisser une seconde chance à cette saga ! En valait-elle la peine ?
La cinématique de lancement a le mérite de nous mettre dans le bain ! Imaginez qu'une société Nord Coréenne nommé Apex soit le leader technologique de ventes de téléphones, tablettes etc. (ça vous rappelle quelqu'un ?) et décide ensuite de vendre des armes. Les Etats-Unis qui sont dans une période précaire sur le front investissent massivement dans celles-ci. Malheureusement le dollar s'effondre en 2025 et la dette à la Corée du Nord elle, ne cesse de grimper ! Ce qui entraine bien sûr des sanctions de la part du pays concerné. Et pas des moindres car tous les armes Apex achetés vont arrêter de fonctionner rendant ainsi le pays complétement démilitarisé. Une occasion pour le vainqueur d'envahir directement la totalité du pays ! C'est en 2029 que nous y incarnerons Ethan Brady, un sympathisant de la révolution qui ne supporte plus l'oppression de la dictature Nord Coréenne et des "Soldats de la Paix" présents pour maintenir l'ordre. Seulement voilà , à peine les présentations faîtes que le chef de la résistance, Ben Wakler est arrêté. A vous de le sauver et de faire monter l'esprit de révolution dans les zones occupées. Comme vous l'avez compris, il s'agit ici d'une trame pour le moins intéressante qui pose des bases solides. D'autant plus que l'ambiance oppressante est très bien retranscrite dans l'univers ou encore les décors qui ne sont pas vraiment accueillants. Dommage que ce soit que le début et que le titre retombe vite dans des travers que l'ont connait maintenant bien dans les derniers jeux sortis. Effectivement, le scénario dégénère rapidement quand on comprend que le principal de votre occupation sera d'effectuer 5 types de missions dans le but de libérer la ville de Philadelphie zone, par zone. Allant du sabotage d'un véhicule de la propagande, à la diffusion de message à la radio en passant par l'assassinat d'un haut placé, faites monter la révolte. Alors OK chaque mission peut-être sympa la première fois, mais devient vite répétitive, au point de nous donner l'impression de faire toujours la même chose. Et niveau gameplay, ça dit quoi ? Déjà il semble bon de signaler qu'il s'agit d'un FPS en monde ouvert. Cette liberté vous permettra de libérer la zone comme bon vous semble et surtout à votre manière. En effet, différentes approches sont présentes lors d'une attaque d'un point de ravitaillement ennemi, 2 pour être précis : à la manière forte ou encore jouer avec plus de discrétion. Bien sûr, Homefront : The Revolution embarque la panoplie des accessoires du genre. Ethan possède donc un smartphone qui lui permettra de checker sa carte, recevoir des messages de ses potes, regarder le journal de missions ou encore marquer les ennemis avec l'appareil photo ! Vous pourrez également trouver des produits chimiques pour faire des cocktail Molotov par exemple mais aussi des bombes, des voitures téléguidées incendiaires etc. Pour vous soigner, il vous faudra trouver des Medikit qu'il vous sera par exemple possible d'acheter dans des Etals en zone jaune. De même que de recruter du personnel à vous aider en mission (pas vraiment mise en avant ou important mais c'est belle et bien possible). On apprécie le système d'amélioration d'armes qui est assez poussé en plus d'être bien pensé ! Celui permet de nombreuses modifications sur chaque armes et ça avec de l'argent ou des points de récompenses gagnées lors des missions. Il sera par contre bien plus dur de trouver des points positifs dans le reste du jeu.. On peut commencer par parler du piratage qui ne sert à rien, surtout à cause de sa facilité, en plus d'être toujours le même mini-jeu.. Sans parler des déplacements qui sont lourds au point d'en être parfois énervant (surtout lors des phases de "Parkour"). Cette même lourdeur qui se retrouve en moto où l'on a surtout l'impression de conduire un tracteur.. Mais cela n'est rien comparé à la médiocrité de l'IA présente dans le jeu qui risque de vous faire rire plus qu'autre chose. Et la déception ne s'arrête malheureusement pas là .. graphiquement le titre ne séduit pas, bien au contraire. Si dans la vue d'ensemble, la misère se voit belle et bien dans les décors de cette ville occupée (Etats-Unis en mode ghetto), on reprochera une ville ou les quartiers se ressemblent beaucoup au point de rapidement nous lasser de ce décors glauque. Surtout que celui-ci n'est pas exempt de défauts, bien au contraire ! Entre les nombreux chargements de textures, la synchronisation entre l'image et le son lors des cinématique ou encore les freezes ou baisse de frame rate à chaque sauvegarde ou chargement... Il sera réellement difficile de comprendre comment le titre a pu sortir en 2016 avec des problèmes comme ceux-là . De nombreux bugs de collisions et d'IA sont présents sans oublier des problèmes tels que le joueur qui tombe sous la map, meurt sans raisons ou encore voit des ennemis voler, de quoi donner une impression de jeu inachevé ou bâclé tout au long de l'aventure.. Les tirs des armes n'améliorent pas les sensations de jeux, les ennemis n'ayant aucune traces d'impacts en plus de mourir de façon incohérentes.. Là ou ne comprend pas, c'est que le titre ne parait jamais fluide en plus de la lourdeur du personnage qui se fait sentir. Les développeurs se sont contentés de 30 images par secondes de quoi en décevoir certains. Heureusement, que le titre possède une BO assez agréable qui accompagne assez bien l'univers du jeu. Le multi ne rajoute malheureusement pas vraiment d'alternative, celui-ci ne propose que de jouer à des missions de l'histoire en coop. Homefront : The Revolution n'arrive clairement pas à la cheville des sorties actuelles pour un bon nombre de raisons. Une fois encore, malgré des promesses intéressantes et des idées sympas, la licence Homefront ne convainc pas.Etant un amateur de culture (livres, films mais surtout de jeux vidéo) depuis mon enfance, j'essaie de partager ma passion pour l'univers vidéoludique à travers Gamikaze (et ouai, c'est moi le webmaster). Ouvert à la plupart des genres, j'ai quand même une grosse préférence pour les jeux d'actions : FPS, TPS, aventures etc.