NBA 2K17

Pour beaucoup la fin de l'été signifie déprime. Pour d'autre, le soleil se couchant plus tôt et l'automne qui pointe le bout de son nez est un soulagement. Privé de sport pendant deux mois à l'exception de gros championnats internationaux, le mois de septembre marque la reprise de la saison sur le plan virtuelle, quelques semaines après les vrais. C'est donc tout naturellement que NBA 2K17 arrive dans nos consoles, avec un challenge simple: garder le trône du meilleur jeu de sport.

Pendant le téléchargement du titre (long, très long à l'instar des temps de chargement du jeu vraiment longs) j'ai eu l'occasion d'immédiatement passer par le case tutoriel histoire de se chauffer les phalanges pour se remettre dans le bain. Et tout de suite c'est la première baffe: le jeu est beau. Très beau. Ce qui apparaît comme une frémissement lors des premières minutes de jeu se confirmera tout au long de l'expérience: le titre est beau & fluide. Si ce n'est pas ce qui détermine la qualité d'un jeu de sport c'est toujours important d'être plongé en inertie dans l'environnement. A ce titre les développeurs ont réalisés un travail de titan. Chaque parquet a été visité, chaque sonorité enregistrée, chaque ambiance mesurée pour être à chaque fois plus près du réalisme. Des présentations d'avant match avec de vrais spécialistes qui diffèrent selon le lieu du match aux détails apportés au style de tous les joueurs. Ces derniers sont très bien modélisés si l'on excepte ce regard vitreux toujours présent propre aux jeux de sport. Bref, du côté superficiel le titre réalise presque un sans faute. Presque car les menus de leurs côtés ne sont pas bien organisés et discutables esthétiquement, on a vite fait de se perdre dans les sous catégorie. Mais qu'en est il du fond à savoir le gameplay et le contenu deux éléments primordiaux pour la réussite du titre ? Pour ceux ayant déjà eu un jeu NBA 2Ken main. Les néophytes eux devront redoublés d'heure d'entraînement pour maîtriser correctement les différentes subtilités du titre... Comme un sportif. Certes pour vous aider 2K Sports a mit à votre disposition la présence d'un petit match de 10 minutes dont je vous parlais plus tôt. Cependant entre les instructions qui arrivent parfois en retard et les interventions de coach K qui mériterait parfois le surnom de Cap'tain Obvious c'est pas fôlichon. Autant enchaîner les matchs pour progresser quitte à se prendre des volées au début, car si le titre sera complexe à prendre en main pour les nouveaux venus ce n'est pas non plus une épreuve insurmontable loin de là . Et surtout, les heures de taff valent le coup. Car le gameplay est aussi exigeant qu'il est performant une fois bien maîtrisé. NBA 2K reste sur se basiques mais c'est plus réussit que jamais. La jauge de tire est légèrement modifiée, il faut maintenant la remplir en entier pour avoir plus de chance de voir son tir caresser l'intérieur des filets. Cette jauge ne sera d'ailleurs pas tout le temps de la même taille. Selon votre position et l'aisance du joueur dans cette dernière, celle ci sera plus ou moins grande avec en conséquence une réussite plus réduite lorsque la jauge est rétrécie. D'ailleurs, cette jauge ne jouera pas que sur le terrain des shoot mi distance ou à 3 points. Chaque lay up, chaque double pas sera soumis à un rigoureux contrôle de votre part. De votre position à celle de votre adversaire, votre fatigue ou tout une multitude de détail: tout a été penser pour être plus près du réalisme. Du côté des dribbles ils ont également évolués. On reste sur le stick droit pour les réaliser, mais cette fois vous pouvez aussi les enchaîner. En effet un système de mini combo est mis en place afin de vous faire casser des chevilles à tour de pouce. Pour réussir ce pari c'était essentiel les développeurs ont dû travailler sur la fluidité de ces derniers afin de rendre le tout joli à l'oeil et fluide au toucher. C'est un rendu globale de bonne qualité avec tous les paramètres de jeu qui sont plutôt bien dosé. Seul défaut au gameplay: je trouve les contres un peu trop facile à réaliser. La différence de taille et de poids entre les joueurs n'impactent pas assez les différentes situations amenant un joueur à crier "NOT IN MY HOUSE" tout seule devant l'écran. Seule petite tâche à un tableau très propre,on est ici face à une vraie simulation, et mon dieu que c'est bon.Mais vous vous en doutez la simulation ne s'arrête pas au gameplay, loin de là . Le jeu a réussit quelque chose de très fort dans le monde du sport virtuel. Alors que les joueurs voulaient des titres plus réaliste que jamais avec un mode carrière sublimé par son arrivée sur FIFA il y a quelques années, 2K a réussit à s'imposer dans un autre registre. La licence a tout simplement réussit à parfaitement intégrer la scénarisation dans le mode MyCareer , alors que quelques années plus tôt le pari ne semblait pas gagner d'avance. La où je reproche souvent aux jeux de sport de n'être qu'un enchaînement de match lassant au bout de quelques mois -une simulation de sport devant tenir un an jusqu'à l'arrivée de l'édition suivante- NBA 2K17 excelle. Les entraînements sont plaisant et variés loin d'être une corvée les développeurs pendant même à introduire une sale de musculation pour endurcir votre athlète. Le nombre de cinématique est impressionnante, et parfois trop imposante. Au risque de paraître pour un enfant pourrit-gâté certaines cinématique ne sont pas essentielles et sonnent creuse sans pour autant vous décramponner de la manette. Comme au niveau du gameplay le mot d'ordre est simple: simulation. Vous devrez ainsi gérez vos contrats publicitaire, votre emploi du temps et votre agent comme un vrai athlète. C'est d'ailleurs la seul incohérence du titre: présenté comme une rockstar en puissance vos premières performances sont moyennes la faute à vos stats. Forcément, voir Jordan et Nike qui s'intéresse à vous alors que vous galérez à passez les 10 points, c'est chelou. Mis à part ces quelques défauts, c'est au final un mode carrière plus que réussit pour 2K qui fait encore évoluer le genre et garde sa réputation de précurseur. Les modes MyLeague & MyGM quant à eux se donnent une seconde jeunesse avec quelques évolutions plus ou moins bien sentie. Tout d'abord la possibilité de commencer sa première saison à l'intersaison est bien pensée. Par révolutionnaire mais c'est aussi par ce genre de détail que le titre sort du lot. Ainsi, rembobinez la draft pour revivre la loterie de cette année et placez votre team sur de bon rails immédiatement. Par la suite vous devrez gérer l'ensemble du club et satisfaire votre CA avide de résultat partout, et d'excuses nulle part. La gestion de votre rotation a également changée avec la possibilité de gérée très précisément le temps accordé à chaque joueur. Tout comme l'année dernière vous pouvez créer une équipe mais cette fois ci la création est beaucoup plus complète que sur l'opus précédent. Vous l'avez comprit, vous pourrez posez votre empreinte sur le jeu tout comme le titre qui se classe à nouveau comme un poids lourd.